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Football- Can 2012- François Zahoui : «Une position difficile face au Mali »

Football
CAN

Football- Can 2012- François Zahoui : «Une position difficile face au Mali »

7 February 2012 0
«Une position difficile face au Mali »

Comment allez-vous aborder la rencontre face au Mali ?
Nous avons la même ligne qui est le respect de l’adversaire quelque soit son calibre. Le match, c’est sur le terrain. On s’attend à un match très difficile. C’est avec humilité et détermination que nous allons aborder cette rencontre face au Mali.
Face au Mali pour lequel la Côte d’Ivoire est la bête noire, ne pensez-vous pas être dans une situation confortable de favori ?
Nous avons la position la plus difficile. Quand vous jouez une équipe qui est supposé de moindre niveau, il faut faire attention. Nous avons frôlé le désastre face à la Guinée Equatoriale. J’ai eu beaucoup de nervosité dans mon équipe. Un match ne ressemble pas à un autre. Le Mali jouera son va-tout. Loin de moi les statistiques journalistiques. Nous resterons concentrés face à une équipe qui a éliminé le pays organisateur. Il ne faut pas l’oublier.
Comment gérez-vous l’envie de vos joueurs d’être tous dans le onze de départ ?
Une CAN se gagne à 23 joueurs. Dans le passé, le culte des cadres nous a causé des préjudices. Leur motivation est une bonne chose. Mais je dois reconnaître qu’il y a des moments où ce n’est pas vraiment facile de gérer les conflits en la matière. Il m’arrive à moi d’être maladroit dans ces cas là. Mais nous arrivons à nous mettre d’accord sur l’essentiel. Et je peux vous assurer que tous sont sur le même pied d’égalité. Il y a du respect pour ceux qui ne débutent pas les matchs.
Vous êtes le seul sélectionneur local face à trois expatriés. Pensez-vous pouvoir apporter la contradiction longtemps à commencer par Alain Giresse ?
Le football un sport universel. Mais c’est vrai qu’en Afrique l’on n’a pas de considération pour les entraîneurs locaux par rapport aux expatriés. L’on leur fait appel que lorsqu’il y a manque de moyens. Il n’y a pas de duel entre les locaux et les expatriés. Il s’agit plus de moyens mis en place pour atteindre un objectif. Et j’affirme que j’ai les moyens à ma disposition pour atteindre mon objectif. De toute façon je n’ai jamais caché que je venais en coupe d’Afrique pour la remporter tout en sachant qu’il y avait des entraîneurs expatriés.
Propos recueillis par Patrick GUITEY à Libreville

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