Le Nigéria, vainqueur de la Côte d’Ivoire (3-1) était bien trop fort. Mais cela, les observateurs même dans le camp ivoirien le savaient déjà. Il ne restait que de la place pour le rêve de l’exploit. A Bata, il n’ ya eu aucun miracle. Mais l’honneur fut sauf. Pour une première participation dans un tournoi où les favorites sont bien connues, les Eléphantes de Touré Clémentine n’ont pas à rougir.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Et selon Berthe Adou, chef de la délégation ivoirienne en Guinée Equatoriale, il ne faut pas oublier le chemin parcouru pour atteindre cette première à la CAN. « Il ne faut pas oublier l’historique de la sélection féminine de Côte d’Ivoire. Depuis 1975 que le football féminin a été crée, la sélection féminine n’a jamais participé à des phases finales de Coupe d’Afrique. L’objectif de la FIF pour la sélection féminine était d’obtenir la première qualification. A peine un an après l’arrivée du Président Augustin Sidy Diallo, l’objectif indiqué a été atteint. C'est déjà ça de gagner ». Des déclarations après la défaite face au Cameroun qui avaient déjà tracé le destin des Ivoiriennes qui devront revenir se préparer pour les batailles futures.
 
Car après l’apprentissage il serait temps à présent d’avoir plus d’ambition. Cela passe par un championnat national mieux organisé avec des dirigeants à la place qu’il faut. Car si les Eléphantes avec 3 points n’ont pas été ridicules, il est certain que l’ombre Kouassi François, vice-président de la commission du football féminin, a plané.
 
 
Patrick GUITEY