Chez les Eléphants, rien n’a changé depuis 2006. Défense peu rassurante, absence de penseur dans l’antre jeu et toujours, la même Drogba-dépendance. Face au Soudan, la Côte d’Ivoire a offert le même spectacle. Et François Zahoui y a assisté certainement impuissant, ou incapable face à des Crocodiles bien en place sur la pelouse du stade de Malabo. Leur champ d'expression préférée préférée était le milieu de terrain ivoirien déserté par celui qui devait en être le métronome : Yaya Touré. Jouant presqu’en quatrième attaquant, le milieu de Manchester City a abandonné Tioté et Gosso (les pauvres) sous l’œil bienveillant de François Zahoui, le coach. « Qu’est ce qu’ils avaient ? », s’interrogeaient plusieurs supporters ivoiriens. Coach Zahoui y a bien répondu: « Je n’ai pas été surpris par l’adversité proposée par le Soudan. Je m’attendais à une équipe du Soudan ultra motivée. Et c’est ce qui s’est passée sur le terrain », a-t-il déclaré après le match.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Analysons, soit le Soudan était plus affûté, soit la Côte d’Ivoire n’était pas ultra motivée. Dans le deuxième cas, il faudra se réveiller surtout que le derby face au Burkina Faso, vaincu (1-2) par l’Angola, s’annonce plus intense vu que la configuration du groupe B où trônent les Palancas Negras.
 
Par Patrick GUITEY à Malabo