Barry Boubacar Copa : 5/10
Pour son grand retour dans les perches ivoiriennes après un long moment d’absence, Copa n’a pas pu garder ses cages inviolées. Faute à une défense quelque peu laxiste. Le portier ivoirien, avec son expérience, a pu cependant calmer les ardeurs des Béninois. Il a été aussi décisif à la 40è minute en claquant  le coup de boule à bout portant de Johnson Reda alors que les Ivoiriens menaient 0-3.
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Yaya Touré : 5/10
Longtemps après la finale et la demi-finale de l’Uefa Ligue des champions 2009, Yaya retrouvait l’axe central d’une défense. Si au sol, le milieu de Manchester City a imposé sa loi aux attaquants du Bénin, les 1m90 du “pompier de service“ lui ont joué des tours face à Razak Omotoyossi, pourtant moins nanti. Le penalty concédé par Yaya vient ternir un peu le match sérieux du double Prix Sport-Ivoire 2008-2009. Mais le fait de jouer à un poste inhabituel donne des circonstances atténuantes au gaillard de la Séléphanto.
 
Angoua Brou Benjamin : 6,5/10
 Dans l’ombre de Yaya Touré, il y avait bien quelqu’un pour colmater les brèches en défense. Et il se nomme Angoua Brou Benjamin. Le défenseur de Valencienne très concentré a été une tour imprenable pour les Ecureuils obligés de le contourner. Bonne lecture, anticipation et seigneur dans les airs, Angoua a certainement marqué des points auprès de François Zahoui qui aura désormais  du mal à le laisser sur le banc.
 
Emmanuel Eboué : 3/10
Nonchalant, peu agressif et peut-être court physiquement, le latéral droit de la Côte d’Ivoire a montré peu d’envie face au Bénin. Alors qu’il avait l’occasion de montrer qu’Arsenal avait tort de le garder sur le banc, Manu a plutôt donné raison à Arsène Wenger.  Complètement à côté de son match, Eboué, flanqué d’un carton jaune depuis la 33è, a pourtant gagné le respect de François Zahoui qui l’a gardé tout le match.
 
Lolo Igor : 5/10
Appelé en renfort pour cataclysme dans la défense des Eléphants, Lolo a bien gardé le couloir gauche de l’arrière-garde. Le joueur de Monaco a joué juste sa partition. Juste ce qu’il fallait pour permettre à l’aile gauche de la défense ivoirienne de faire celle qui pendait à droite.
 
Gosso Jean-Jacques : 6/10
Dans le rôle ingrat du porteur d’eau, Gosso a eu du répondant dans l’antre jeu. Agressif et cassant les amorces des Ecureuils, Gosso pour l’ensemble de son œuvre a réussi à passer entre les mailles des cartons. Même s’il s’est relâché quelque peu comme toute l’équipe en première partie de seconde période, Gosso a montré qu’il méritait mieux que la Ligue 2.
 
Ya Konan Didier : 6/10
En marquant pour sa deuxième titularisation avec la Côte d’Ivoire, Ya a ouvert la voie du succès aux Eléphants. Au-delà du but, l’on retrouvé avec ce faux attaquant derrière Drogba, le lien entre la défense et l’attaque. Sa sortie à la 65è s’est fait sentir dans l’antre jeu ivoirien. Marque de l’importance déjà de l’international d’Hanovre chez les Eléphants.
 
Coulibaly Kafoumba : 5/10
Discret, peut-être noyé par l’abattage de Gosso, Kafu a pointé du nez à des moments importants de la récupération. Sa paire avec le milieu de Monaco a empêché le milieu de Fortuné Glèlè de développer son jeu pendant une bonne partie de la rencontre.
 
Seydou Doumbia : 5/10
Dans le trio d’attaque de François Zahoui, le buteur du CSKA Moscou n’a certainement pas su hisser son jeu au niveau de ses deux autres compères. Manque de flaire, inefficace et incapable d’allier vitesse et exécution, Doumbia n’a pas régalé le public comme l’on s’y attendait. Mais son corner de la 22è qui amène le deuxième but ivoirien lui permet d’avoir juste la moyenne.
 
Didier Drogba : 6,5/10
Pour le Bénin, c’est tarif normal. Comme au Ghana, Drogba a encore enfilé deux buts aux Ecureuils. plus que ses buts, c’est la grande aide défensive qu’a apporté le capitaine des Eléphants à sa charnière centrale qui fut remarquable. L’ovation que lui a réservé tout le stade de Kohounou est une marque du travail accompli.
 
Gervinho : 7/10
Dans les tribunes du stade de l’Amitié, tous n’avait d’yeux que pour le numéro 10 des Eléphants. Car celui qui le portait a fait des misères à la défense des Ecureuils. Gervinho, comme Didier Drogba a réalisé un doublé.  Contrairement à l’accoutumé, l’attaquant de Lille a allié beau jeu et efficacité. Directement impliqué sur quatre des six buts ivoiriens, il est incontestablement l’homme du match.
 
Boni Wilfried : 5/10
Une entrée et un but, Boni a juste été efficace. Alors que l’on ne comprenait pas la sortie de Ya Konan Didier à la place duquel il est entré, l’attaquant de Vitesse Arnhem a fait oublier ses quelques moments de flottement dans un positionnement pas aussi clair sur la pelouse.
 
Max Gradel : 5,5/10
Jeune et audacieux pourrait-on déjà conclure. Entré à la place d’un Doumbia à la bourre, Max a été plus incisif au front de l’attaque ivoirienne. Il aurait pu fêter cette belle entrée avec un but. Mais le caviar d’encore Gervinho à la 83è n’a pas été bien dégusté par l’international de Leeds United. Il fut le plus remarqué des hommes venus du banc
 
Romaric : 5/10
Entré à la place de Drogba alors qu’il n’y avait plus rien à faire, Romaric s’est contenté de conserver le ballon à la perfection.
 
par Patrick GUITEY à Cotonou