Avant le quart de finale face à la Namibie, le Maroc affiche ses ambitions et sa grande confiance quant à la qualification pour les demi-finales du CHAN qui se joue sur les terres chérifiennes.

Serein avec un sourire en coin de temps en temps. C’est l’image qu’a dévoilé Jamal Sellami en conférence de presse. Le sélectionneur de l’équipe nationale du Maroc, sans laisser transparaitre l’équipe qu’il alignera, a donné la stratégie qu’il adoptera pour vaincre les Warriors de Windhoek. « Nous avons gagné avec cette stratégie pour tous nos matches. Nous aimons prendre nos adversaires à l'usure mais en jouant de manière offensive. Même si la Namibie doit être respectée, ici, ça sera une autre atmosphère surtout, devant notre public. Nous allons mettre la pression. Nous allons essayé d’entamer et finir le match sur le même rythme », a-t-il indiqué ce vendredi 26 janvier 2018 face à la presse.

Sa philosophie de faire le siège du camp adverse, ce n’est pas l’option défensive qu’il pressent qui lui fera changer d’avis. Car même si la Namibie s’est sortie d’un groupe B assez relevé, le Maroc possède les meilleurs atouts pour composter le billet des demies. « Il se peut que la Namibie opte pour la défensive. Mais cela ne changera rien à notre philosophie de jeu. C'est-à-dire, se projeter vers l’avant pour permettre à nos qualités de s’exprimer. On a plus de qualités (que la Namibie), il faut avoir le courage de le dire. Nous avons des joueurs qui ont participé aux éliminatoires de la Coupe du Monde 2018, d’autres ont remporté la Caf Ligue des Champions. Nous avons tout pour qualifier le Maroc pour les demi-finales ».

L’objectif qui dépasse le cadre de l’équipe car devenu national, est certainement en passe d’être atteint. Surtout avec l’aide d’Hervé Renard qu’il a encore évoqué. « La présence d'Hervé est d'un grand apport. Il a beaucoup d'expérience dans ce genre de compétition. Il nous guide, nous corrige et nous apporte ses observations tant au plan technique que tactique ». Une aide précieuse qui booste le mental des joueurs parés pour faire vibrer le stade Mohammed V de Casablanca dans l’après-midi du samedi 27 janvier 2018. A moins que les hommes de Ricardo Manetti, sans aucune pression, ne vienne troubler la fête.

Patrick GUITEY

Envoyé spécial à Casablanca