Toujours attendue mais jamais présente dans le dernier carré de la CAN, la Guinée entamera le rendez-vous de l’Egypte avec l’envie de se dévêtir de sa tunique de presqu’éternelle quart de finaliste.

4. C’est le nombre de quarts de finale disputés par le Syli National depuis 2004. Aucun n’a débouché sur une demie. Un plafond de verre que la Guinée espère briser cette année. Et sa réputation de leader du groupe H des éliminatoires, devant la Côte d’Ivoire qu’elle a battu, devrait offrir du coffre à la Guinée logée dans le Groupe B de la CAN 2019, à sa portée.  Car sur Papier, les hommes de Paul Put devraient se disputer les deux tickets de qualification directe pour les 8ès avec le Nigeria, l’autre favori. Même si sur le terrain, il faudra assumer son statut face à Madagascar et au Burundi, des équipes pièges.

Passer un cap pour se retrouver dans la cours des grands d’Afrique passe par des atouts. Le premier reste Paul Put. Car dans le groupe du Syli, il est le seul à connaitre la piste menant à la finale. En 2013, le technicien belge menait les Etalons du Burkina Faso au duel final perdu face au… Nigeria. Le second qui devait être Kéïta Naby, vainqueur de l’Uefa Ligue des Champions avec Liverpool, est en délicatesse avec son physique. De quoi inquiéter le peuple guinéen, qui pourra tout de même compter avec la maitrise collective de son groupe, et les qualités individuelles avec les marques de François Kamano et d’Ibrahima Traoré. Des talents pour faire revivre l’épopée 1976 qui avait vu le Syli, porté par Mamadou Aliou Kéita (4 buts), terminer médaillée d’argent.

Une nouvelle histoire qui démarre dès le 22 juin face à Madagascar, premier test pour Paul Put, avant de retrouver sur son chemin dans le cadre de la deuxième sortie de la Guinée dans le groupe B. Le Burundi, dernier adversaire déterminera le sort du Syli.

Patrick GUITEY