Avant le terme de la conférence de presse du comité exécutif de la Caf, le sourire pendait déjà sur les lèvres des membres de la délégation ivoirienne. Et pour cause, la Côte d’Ivoire, à la suite du Cameroun (2019), était annoncée comme second pays retenu par les votes des 14 délégués. Une satisfaction pour le comité de pilotage de la candidature du dossier ivoirien. Loin du bruit et de la médiatisation à outrance demandés par certains observateurs locaux, Lambert Kessé Feh, épaulé de grandes figures du sport ivoirien, a su mettre les pieds là où il le fallait.

Selon, Issa Hayatou, le rapport de la mission d’inspection et la présentation des dossiers ont été déterminants dans le choix des pays heureux d’abriter l’événement. C’est dire que le grand oral de 27 minutes, au lieu de 30,  fut magistral tout autant que la visite guidée d’Avril dernier. Un bel épilogue qui démontre que c’est dans l’union sincère que se construisent les belles victoires.

Ce qui a fait la force de la Côte d’Ivoire devrait l’être à présent, avant même l’échéance prévue dans 7 ans. La construction d’infrastructures aux normes modernes, la formation des cadres et des athlètes, le défi de la Fif et de l’Etat de Côte d’Ivoire qui, elle, a déjà le défi des Jeux de la Francophonie pour se mettre déjà en jambe, avant le banquet du football continental.

Patrick GUITEY