Elles étaient là à Abidjan ! Les stars annoncées pour la première édition de La Nuit du Football. Certaines en tout cas. Pour le reste il va falloir attendre la prochaine édition. Si Pape Diouf et Georges Weah étaient bien présents à l’Hôtel Ivoire de Cocody, ce n’était pas le cas pour Didier Drogba, Samuel Eto’o, les frères Ayew, Emmanuel Adebayor… Comme si la génération actuelle n’entendait pas partager l’affiche avec des “has been“. Et ce ne sont pas les éclairs Gervinho, Kolo Touré, Né Marco, Max Gradel... pas récompensés qui feront dire le contraire à un public resté sur sa faim. 
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La scène, les “anciennes gloires“ l’ont pourtant bien occupé à l’image de Laurent Pokou, Basile, Rigobert Song… qui ont imprimé leur marque à une soirée riche en lumière. De l’émotion, il y en avait également. Surtout lorsque Mister Georges, heureux récipiendaire, a pris la parole. « Je suis heureux de revenir en Côte d’Ivoire. Et au-delà de ce prix et du football, s’il y a quelque chose que je dois conseiller à la Côte d’Ivoire, c’est la paix ». Dernier à recevoir le bel objet d’art, l’ex-international libérien   a pratiquement lissé les imperfections d’une soirée qui était à ses premiers balbutiements.
 
Absence, retard, coquilles
 
Au premier rang des manqués de la première Nuit du Football Africain, l’absence de grosses têtes telles que Drogba et d’Eto’o, mal vécue par les spectateurs obligés de se contenter du gratin présent. Prévue pour 19h00, la soirée a accusé 2h30mns de retard. Une ponctualité défaillante pas du tout au goût  de plusieurs convives qui ont rebroussé chemin aux abords des premières lueurs du vendredi 28 juin 2013. Pour couronner le tout, les coquilles des Mc, pas très au fait de l’actualité sportive. Attribuer le patronyme du stade de la Route de Lorient de Rennes à Laurent Pokou, et oublier que la carrière de Georges Weah fut lancée à Abidjan et à l’Africa, furent deux des nombreux impairs des maîtres de cérémonie.
 
Mais quoi qu’il en soit, et quelque soit le bord où l’on s’est retrouvé, cette première Nuit du Football Africain aura marqué les esprits avec l’observation “peu mieux faire“.
 
 
par Patrick GUITEY