La science a aidé à éclaircir les circonstances mystérieuses qui ont plané autour du décès de l’attaquant camerounais de la Jeunesse sportive Kabylie (JSK), Albert EBOSSE BOJONGO décédé, le 23 août dernier au terme d’un match de Ligue 1 algérienne. Au cours d’une conférence de presse tenue samedi 13 décembre à l’hôtel Somatel de Douala, les hommes de médias ont été élucidés au sujet des conclusions de l’autopsie réalisée, le 21 septembre dernier au centre de diagnostic médico chirurgical, Anapathos-Laboratoire du docteur André Mounet.

Il en est ressorti, que le crane de la victime comportait une embarrure de la calotte, une fracture des os de la base et une fracture des vertèbres cervicales. Ce qui a amené les médecins Fabien Fouda et André Moune qui ont effectué des investigations à la conclusion selon laquelle : « Mr Albert Ebosse Bodjongo est décédé des suites d’une agression brutale avec poly traumatisme crânien. »

Pourtant le certificat de constat de décès réalisé au pavillon des urgences du centre hospitalo-universitaire de Tizzy-Ouza le 23 août, soit le jour du forfait n’a rien vu de suspect. Il a tout simplement constaté le décès du joueur à « 21h30 » et a déclaré que « sa mort est certaine et définitive, mais d’une cause indéterminée. » Il faut dire, que les nombreuses lésions observées sur la dépouille mortuaire du buteur au-delà du choc psychologique qu’il suscite, laissent transparaître une brutalité imparable. Les clichés qui vous verrez en dessous le prouvent. Pour Maîtres Ruben Billap et Jean Jacques Bertrand, les avocats de la famille, Ebosse est victime d’un assassinat prémédité.

Face à ce crime qu’on qualifie d’odieux et inhumain, le conseil de la famille de la victime se bat pour retrouver les bourreaux et apporter réparation au préjudice causé. C’est dans ce sillage que Me Ruben Billap a saisi le président de la république du Cameroun, Paul Biya, les ministres des relations extérieures et de la communication ainsi que les présidents de la Fédération internationale de football association (Fifa) et de  la confédération africaine de football (Caf). Me Jean Jacques Bertrand de son côté a adressé une correspondance au procureur de la république auprès du tribunal de Tizzi-Ouzou.

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