<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />Le président de la Confédération Africaine de Football (CAF) est énormément satisfait de la première Coupe du Monde organisée sur le sol africain. En Afrique du Sud, le continent a démontré toutes ses capacités à pouvoir organiser de grands événements.  Une grande fierté qui pourrait être la dernière d’Issa Hayatou à la tête de la CAF.
 
Le savoir-faire du pays arc-en-ciel a rejailli sur toute l’Afrique dans son aptitude organisationnelle. Après Afrique du 2010, «L’Afrique a présenté une parfaite copie de la Coupe du monde. Tant sur le plan des infrastructures que sur le plan de la fréquentation des stades, le continent a battu les records», a-t-il déclaré à la presse burkinabè.  A présent, «On n’hésitera plus à confier à un autre pays d’Afrique, l’organisation d’une Coupe. L’histoire nous a donné raison. Aucun pays au monde n’a les infrastructures actuelles de l’Afrique du Sud. Ni la Grande Allemagne, ni la France. C’est une énorme fierté pour le continent et ses hommes», a continué Issa Hayatou.
 
Après avoir œuvré pendant plusieurs années à l’obtention de l’organisation de la Coupe du Monde, sa concrétisation revêt un caractère d’accomplissement a pour celui qui a passé 22 années à la tête de la CAF. Même s’il reste le défi de permettre à une sélection africaine de remporter la Coupe du Monde, «je n’ai plus rien à prouver». Car l’organisation en Afrique, «c’était mon objectif. Pendant ma gestion, en tant que président de la CAF, je me suis battu pour amener la Coupe du monde chez nous. Mais je voulais aussi qu’un pays africain puisse l’emporter», a-t-il indiqué. Après un tel travail accompli en 22 ans de présidence du football africain, «je puis me permettre de dire que si je quitte la confédération aujourd’hui, les bases sont déjà jetées, le complexe est désormais écarté» pour certainement des prétendants qui se bousculeront.
 
par Patrick GUITEY
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