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Football. Litiges au sein des clubs - Quand les textes divisent

Football

Football. Litiges au sein des clubs - Quand les textes divisent

28 December 2006 0
Football. Litiges au sein des clubs - Quand les textes divisent

Crises, dissidences et autres litiges au sein des clubs de football. Des assemblées générales extraordinaires se tiennent ici et là. Au regard de ce qui précède, l’on retient que, ce sont les textes et autres règlements des clubs qui constituent le nœud gordien de ces conflits interminables dans les clubs. S’il est exceptionnel par le spectacle souvent risible qu’il donne à voir et, par le bouleversement qu’il a connu au niveau de sa hiérarchie ‘’traditionnelle’’, le championnat ivoirien de football ne l’est pas moins en crises, litiges et autres dissidences que connaissent les clubs.Querelles de personnes, conflits de générations et malversations diverses entraînant l’impossibilité de payer aux joueurs et entraîneurs leurs salaires. Les maux qui rongent les clubs et partant, le football ivoirien semblent s’être aujourd’hui cristallisés dans les textes et autres règlements qui régissent lesdits clubs. En effet, l’examen minutieux par la Fif des divers conflits , qui gangrènent les clubs, aurait révélé l’inadaptation des textes à les régir. Qu’il s’agisse d’une dissidence, des primes impayées ou même d’une mauvaise gestion des dividendes, la solution à ces tares semble se trouver dans l’élaboration de textes clairs, concis et bien élaborés. Lesquels ayant défini les responsabilités et les charge de chacun, imposent à tous une gestion plus efficiente. Cela est d’autant vrai que le club ivoirien qui n’a jamais connu de crises pareilles et autres dissidences est celui dont les textes fédérateurs sont identiques à ceux proposés par la Fifa, l’instance suprême du football mondial.
L’Asec mimosas, un modèle d’organisationL’Asec mimosas est un modèle de réussite en matière de formation, en matière de club de football, tout court. Cela est indéniable. Mais la face cachée de l’iceberg demeure la parfaite organisation qui entoure le club jaune et noir. Une parfaite organisation soutenue par des textes assez clairs concis et précis. Au point que depuis l’arrivée de Me Roger Ouégnin, le club n’a jamais plus connu de crises ou litiges. D’ailleurs les résultats et autres performances des Mimos, ces dernières décennies, viennent confirmer l’idée qu’un grand club c’est d’abord et avant tout une bonne organisation à la base, elle-même, soutenue par des textes adaptés et suffisamment clairs. Le contre-poids de ceci, c’est que tant que les clubs ivoiriens demeureront dans une organisation ‘’approximative’’ dans laquelle le seul président dirige toute la formation, ils ne sauront glaner des lauréats. Cela est une réalité à l’examen des crises qui ont secoué, ces dernières années, l’Africa Sport, le Stella, la Jca, le Stade d’Abidjan etc…
L’Africa Sport la traversée du désert va-t-elle s’estomper ?
L’arrivée à la tête du club vert et rouge de Kuyo Téo Narcisse a été saluée par les membres Associés. Aujourd’hui, si au sein du club oyé l’on a évité une éventuelle relégation en D2, les Aiglons ont enregistré cette année, l’une des plus mauvaises saisons de leur existence. L’Africa a terminé 6è et ne disputera pas de compétition africaine. C’est dans ce cas de figure que les plus sceptiques arguent que l’Africa Sport n’a pas encore fini sa ‘’traversée du désert’’. Mais pour le successeur d’Alain Donwahi, l’heure est à la construction de la maison vert et rouge. Une construction qui passe inéluctablement par l’élaboration de textes clairs et suffisamment conformes à ceux proposés par la Fifa. Cela, l’instance suprême du football ivoirien, à travers son président, Jacques Anouma, semble s’y atteler. L’homme fort de la maison de verre de Treichville l’a fait savoir, en marge du conflit qui a secoué, ces derniers mois, le Stella club d’Abidjan.
Stella : un cas d’écoleDans le conflit stelliste qui oppose Bictogo à N’zébo Léon, Jacques Anouma n’a pas hésité une seconde à mettre le pied dans le plat. Il a en effet pris fait et cause pour la légitimité. Parce que les arguments de pères fondateurs ou membres d’honneur sur lesquels s’appuient et se fondent ces derniers, ne sont pas sujets à caution du côté de la maison de verre. Ils favorisent la fédéralisation du club au gré et aux humeurs du seul comité des sages. Selon ces textes, ce sont eux qui cooptent ou destituent le président du club vert et blanc. C’est justement cet état des choses qui, selon la Fif, mettent à mal les clubs ivoiriens et par ricochet, le football ivoirien. Mais à côté de ces cas d’école de crises au sein des clubs engendrés par des textes confligènes, c’est toute l’organisation du football ivoirien qu’il faut repenser. Car à la vérité, nombreux sont les mécènes et autres hommes d’affaires qui entreprennent seul la mise sur pied d’un club. Ils y investissent leur argent, y mettent de leur. Au point que bien souvent, ils ne tiennent aucune assemblée générale car ils n’ont de ‘’compte’’ à rendre à personne. C’est le cas du Sabé sport de Bouna du président Karim Diabagaté. Alors faut-il réellement parler de ‘’textes confligènes’’ ou plutôt de volonté délibérée de certains dirigeants de renverser les présidents de club ? La question reste entière.
Le front

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