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Ejections volCANiques après le Caire

Football
CAN 2019

Ejections volCANiques après le Caire

23 July 2019 0

La CAN 2019 fut celle des surprises. A 24, il fallait s’y attendre. Pour ce qui est de la période post-CAN, rien n’a vraiment changé pour le commun des sélectionneurs. Plusieurs ont fait les frais de la compétition la plus dévastatrice des bancs du continent.

La CAN 2019, à l’instar des précédentes, est partie avec des têtes. Et pas des moindre. La dernière en date pèse deux CAN avec la Zambie et la Côte d’Ivoire. Mais à l’épreuve du Maroc, Hervé Renard a failli à sa réputation. Aux yeux de la presse marocaine avec laquelle il avait maille à partir déjà, avant d’affronter la Côte d’Ivoire. La victoire sur les Eléphants, un sursis qui s’est envolé après l’élimination en huitième face au Bénin. Le tant aimé Hervé et devenu le Renard accusé, même dans son propre staff. Le départ qui lui pendait au nez est tombé dans le lot de l’imminence. Après des échanges avec les responsables fédéraux, le technicien français s’est lui-même chargé d’annoncer la nouvelle, sur les réseaux sociaux. Trois ans et demie après son arrivée sur l’Atlas, il y abandonne des Lions passés de la 81e place à la 47e du classement des nations FIFA. Un résultat loin de l’exploit attendu à Rabat.

Javier Aguirre fait tomber toute la Fédération égyptienne

En Egypte, pays hôte de la 32è CAN, la première avec 24 participants, les huitièmes ont rimé avec tsunami. Au-delà de Javier Aguirre, le sélectionneur mexicain viré sans autre forme de procès, c’est toute l’administration de la Fédération qui a plié bagages. Puisque, dans les heures qui ont suivi l’élimination face à l’Afrique du Sud (0-1), le président de la Fédération égyptienne de football (EFA), Hani Abou Rida, a lui aussi présenté sa démission et limogé toute l’équipe technique de la sélection nationale. Cette décision répond, selon M. Abou Rida, à « une obligation morale ». Si lui a passé 3 années à la tête du football égyptien, Aguirre n’aura fait qu’une seule sur le bouillonnant banc des Pharaons.

Paul Put prié de quitter Conakry

En Guinée, Paul Put n’a lui non plus, pas résisté aux flammes de la CAN 2019. Le technicien belge a été limogé par la Fédération guinéenne de football, qui accuse même son ex-sélectionneur d’avoir pourri l’atmosphère dans le vestiaire du Syli. L’élimination en huitième face à l’Algérie, future vainqueur de l’édition, n’a pas suffi à maintenir Put à son poste. Pourtant les éliminatoires avec une victoire et une première place devant la Côte d’Ivoire, avaient fait naître de grands espoirs. Au final, et au-delà de l’élimination jugée précoce, ce sont les stats qui signé la fin de la mission de l’ex-sélectionneur du Burkina Faso. « Sur 12 matches officiels disputés par l’équipe nationale sous le coaching de Paul Put, nous avons enregistré un résultat qui n’est pas satisfaisant, qui s’est soldé par cinq défaites, quatre matches nuls et trois victoires », indiquât Antonio Souaré, le président de la Fédération guinéenne, pour justifier le divorce.

Clarence Seedorf parti 11 mois après son arrivée

Le 16 juillet, alors que le corps des Lions étaient encore chauds, après sa chute face aux Aigles du Nigeria (2-3) en huitième, le Cameroun s’est réveillé sans son duo hollandais. Clarence Seedorf et Patrick Kluivert ont été dessaisis de leur tâche à la tête de la sélection nationale camerounaise. Pourtant l’ex-prodige de l’Ajax Amsterdam ne semblait pas inquiet pour son poste. La pression populaire et surtout celle du Ministre des Sports ont eu raison de la sérénité de Seedorf, dont la première expérience sur le continent n’aura duré que 11 mois. Un court séjour qui pourrait valoir de l’or finalement. Selon des indiscrétions, l’ex-milieu néerlandais et son adjoint Kluivert empocherait plus de 2 milliards de Frs Cfa d’indemnité de licenciement. Un autre crève-coeur pour l'opinion camerounaise en ébullition.

Sébastien Desabre avait pris les devants

Les limogeages en cascade, fruit de la CAN 2019, ne furent pas que pour le sportif. La preuve par l’Ouganda. Auteurs d’une CAN exceptionnelle avec une qualification historique pour les huitièmes de finale, les Crânes se sont quand même séparé de leur technicien français. Sébastien Desabre. Dans les coulisses une entente aurait été trouvée entre les deux parties pour permettre à l’ex-manager de l’ASEC Mimosas de voir ailleurs, deux ans après son arrivée.  « La Fufa est reconnaissante de la contribution de M. Desabre pour le développement sportif et professionnel des Cranes de l’Ouganda, y compris la qualification pour la phase finale et les huitièmes de finale de la CAN 2019 », avait indiqué le 7 juillet, la Fédération ougandaise saluant le travail accompli par Desabre. Pas suffisant pour le garder.

Emmanuel Amunike seul africain débarqué

Pas attendue à cette CAN, la Tanzanie a quand même dégraissé son banc. La fédération n’a pas digéré les trois défaites d’affilées de sa sélection lors du premier tour contre l’Algérie, le Sénégal et le Kenya. Un fiasco qui a fait sauter le fusible Emmanuel Amunike. « La Fédération tanzanienne de football et le coach de l’équipe nationale Taifa Stars, Emmanuel Amunike, sont parvenus à un accord de rupture de leur contrat », a indiqué la Fédération dans un communiqué, ajoutant que « le processus de recrutement du nouvel entraîneur est immédiatement enclenché ». Pourtant, le seul manager africain débarqué, est le père de la première qualification pour la CAN des Taifas Stars, après 39 ans d’absence. Un retour historique qui n’aura pas aidé Amunike à continuer son bail de deux ans, signé en août 2018. Une traditionnelle saignée qui entre dans la légende, puisqu'elle semble ne pas être prête à connaitre un garrot. 

Patrick GUITEY

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