Lefevere pose Alaphilippe au pied du mur
Lefevere pose Alaphilippe au pied du mur
Pas de Tour de France et une nouvelle salve de critiques de son patron, qui dézingue sa manière de courir « pas toujours intelligente »: la dernière saison chez Soudal-Quick Step de Julian Alaphilippe part sur des bases orageuses, même si le coureur veut déminer toute polémique.
C'est très loin, au Tour Down Under en Australie, où il avait couru il y a dix ans pile sa toute première course pour la formation belge, que le puncheur auvergnat attaque à partir de mardi sa saison, une nouvelle fois celle de la relance après un cru 2023 encore moyen.
Certes, c'était mieux qu'en 2022, où chutes et maladies l'avaient terrassé. Il y a eu deux succès, dont une étape du Critérium du Dauphiné. Mais, pour le reste, pas grand-chose à se mettre sous la dent, notamment sur le Tour de France où on l'aura certes beaucoup vu à l'avant, surtout en début d'étape.
On attend mieux d'un double champion du monde, vainqueur de six étapes du Tour et de Milan-Sanremo, lui le premier.
« Cela a été un peu difficile l'an dernier », a-t-il expliqué dans le journal L'Équipe.
Ces deux dernières saisons ont été marquées par sa mauvaise fortune sur la route. Elles ont aussi été rythmées par les piques régulières de son patron, Patrick Lefevere.
L'année dernière, le manager belge de 69 ans avait regretté qu'Alaphilippe «mange une grande partie de (son) budget» sans grands résultats, pointant le salaire important (estimé à 2,3 millions d'euros par saison) du Français.
Les deux hommes vont donc encore cohabiter une saison avant que leurs chemins, sauf rebondissement, se séparent pour de bon.