Le quotidien L'Equipe rapporte que la spécialiste franco-marocaine du 1 500 m, Hind Dehiba, contrôlée positive à l'EPO en février 2007, avait réclamé et obtenu auprès du Tribunal arbitral du sport (Tas) l'ouverture d'une procédure à l'encontre de la fédération internationale (IAAF). Dehiba conteste la durée de deux ans de sa suspension, prononcée par la Fédération française, et en espère la réduction, justifiant sa démarche par le fait qu'elle a collaboré avec l'IAAF, dont les réglements prévoient en effet des aménagements de peine en pareil cas, et ainsi permis que soit confondue Bouchra Ghezielle, elle aussi contrôlée positive à l'EPO. Ce que Dehiba semble oublier, c'est qu'elle a déjà bénéficier d'une certaine clémence, la suspension de deux ans étant la peine la plus basse pour ce genre d'infraction.