A moins d’une semaine du début de la CAN junior hommes en Libye, la Côte d’Ivoire n’est pas encore sûre d’être de la grande fête continentale. La Fédération ivoirienne de volley-ball attend toujours la signature de la communication par le ministère des finances.
Après avoir déclaré forfait pour des raisons financières au Mondial des cadettes, la Côte d’Ivoire peut-elle se permettre de rater un nouveau rendez-vous majeur de volley-ball ? Pourtant, c’est vers un tel scénario honteux que le pays se dirige.
A moins d’une semaine du début de la CAN junior (hommes), les Eléphanteaux ne sont toujours pas assurés d’être au rendez-vous libyen. La sélection dames de la même catégorie qui doit elle aussi prendre part à la CAN 2010 en Tunisie à partir du 11 octobre, est dans la même situation. Alors que ces deux équipes ont entamé la dernière ligne de leur préparation, les responsables de la Fédération ne sont toujours pas entrés en possession du budget de la compétition.
Le ministère des finances fait des difficultés à signer la communication préalable au déblocage des fonds. La Fédération est de plus en plus inquiète. D’autant plus que la situation ne semble guère intéresser le ministère des Sports et celui des Finances. Sanga Koné, le patron de la Fédération, espère pourtant que les deux entités ministérielles réagiront à temps afin d’éviter une nouvelle honte à la Côte d’Ivoire. « Le comité directeur de la Fédération espère que la tutelle et le ministère des Finances prendront les dispositions idoines en vue d’assurer une bonne participation de nos équipes à ces compétitions », affirme M. Koné. Même si la situation était décantée, il serait difficile aux deux sélections d’éviter un fiasco dans un contexte.                                                                                    Par Abdoul KAPO