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Interview-Jean-Marcel Tapé (African village) : : « Nous sommes une structure sérieuse »

CAN

Interview-Jean-Marcel Tapé (African village) : : « Nous sommes une structure sérieuse »

7 December 2012 0
« Nous sommes une structure sérieuse »

Bonjour M. Tapé ; c’est bientôt la CAN 2013. On imagine que vous êtes déjà dans les starting-blocks ?
C’est une question que les Ivoiriens ne doivent plus se poser. En tant que tour opérateur, nous accompagnons d’emblée toutes les grandes compétitions. Normalement, nous devons couvrir toute l’Afrique. Mais comme tout début est difficile, nous allons pas à pas pour l’instant. Dans les années à venir, vous nous verrez accompagner d’autres Africains dans les grandes compétitions.
La concurrence commence à se faire rude avec l’arrivée de d’autres tours opérateurs dans le circuit ?
Effectivement. Notre arrivée a donné es idées à d’autres opérateurs. Mais nous ne sommes pas inquiets. Nous avons pour nous notre savoir faire acquis de longue date et notre expérience. Il y a de la place pour tout le monde. C’est la qualité des services offerts par les uns et les autres qui fera la différence.
Mais savez-vous que votre structure n’a pas bonne réputation ?
Oui, mais c’est la faute à la presse. C’est elle qui a donné le bâton à des personnes indélicates pour nous battre et nous salir. Tout ce qui a été dit au compte d’African Village, n’est que pure mensonge. Il n’ya aucune vérité dans ce que ces gens racontent à notre sujet. C’est regrettable car finalement, ces tentatives malsaines n’arrangent personne. Ce que les Ivoiriens doivent savoir, c’est que nous avons révolutionné ce milieu. Nous avons fait venir en Afrique ce qui manquait au continent. Avant notre arrivée, aucun tour opérateur n’existait en Afrique.
Est-ce que cela vous agace ?
Bien sûr que cela m’agace d’autant plus qu’il y a une volonté manifeste de certaines personnes de nous nuire. Tout est parti lors de la Coupe du monde 2010 quand des personnes ont fait courir de fausses informations qu’African Village avait abandonné les Ivoiriens en Afrique du Sud. A l’époque, les ministres des Sports et du tourisme avaient même tenus une conférence de presse à Johannesburg pour démentir ces fausses informations. Ils avaient bien dit qu’African Village n’avait maltraité aucun Ivoirien parti assisté au Mondial. Au contraire, ils avaient souligné l’excellent travail qu’on avait abattu pour mettre les Ivoiriens, dont nous avions la charge, dans de bonnes conditions. Les gens du CNSE qui avaient eu des problèmes en Afrique du Sud, n’avaient signé aucun contrat avec nous. Et le ministre Legré l’avait bien signifié. Malgré ces mises au point des ministres, la rumeur ne s‘est pas arrêtée. Et lorsque nous avons lancé notre campagne pour la CAN 2012, certaines presses ont barré à leur une « Pourquoi le ministère veut confier encore le sort des supporters à African Village qui a fait souffrir les Ivoiriens en Afrique du Sud ? ». Mais African Village n’a jamais fait souffrir d’Ivoiriens !
A l’époque, pourquoi n’avez pas réfuté ces fausses accusations ?
Je m’étais dit que nous étions dans un pays avec des habitants intelligents qui réclameraient une preuve à des personnes qui avancent des allégations mensongères. Je n’avais pas voulu répondre aussi, parce que les ministres avaient rétabli la vérité. Mais je me rends compte que tout cela n’a pas suffi. Aujourd’hui, je démens toutes les allégations dites sur notre compte. Ce sont des mensonges montés en épingle par des gens qui veulent nous discréditer. Si on ne peut pas nous remercier pour ce qu’on a accompli, qu’on ne vienne pas ternir l’image de notre structure. Je vous fait une confidence. En 2006, quand nous n’étions pas encore là, plusieurs Ivoiriens qui voulaient se rendre en Allemagne pour la Coupe du monde, se sont vu refuser le visa parce que leur demande n’avait pas été faite par un tour opérateur.  Il y a eu 4200 demandes de visa refusées aux Ivoiriens. En Afrique du Sud nous avons vu la différence. C’est parce que African Village a existé que tous ceux qui ont fait des demandes de visa ont été satisfaits. EN 2010, nous avions à notre compte 550 personnes venant de la Côte d’Ivoire et 1100 personnes venant du Ghana. Globalement, nous avions 3800 personnes à notre compte. Et ils ont tous obtenu leurs visas et bénéficié de nos services. Aucun de nos clients n’a eu à se plaindre. C’est pour vous dire que nous sommes une structure sérieuse. La FIFA qui est très regardante, ne travaille jamais avec des structures indélicates.
Qu’est-ce qui s’est réellement passé en Afrique du Sud en 2010 ?
Ce qui s’est passé, c’est que la délégation du CNSE avait signé un contrat avec un tour opérateur du nom de Selar tour. Finalement, cette structure n’a pu tenir ses engagements. C’est alors que le ministre a supplié Africain Village pour qu’il récupère les laissés pour compte du CNSE. Dans le contrat signé avec le ministère pour nous occupé des gens du CNSE, nulle part il n’était mentionné les services demandés par le CNSE. Je crois que les patrons du CNSE ne savaient même pas les termes du contrat puisque ils n’ont pas participé aux réunions tenues avec le ministère. C’est alors qu’ils se sont mis à réclamer des services qui ne nous étaient pas dévolu. D‘ailleurs, sans mon intervention, les gens du CNSE n’auraient pas eu de visas parce que leurs demandes ont été faites très en retard. S’ils ont été en Afrique du Sud, c’est grâce à moi. On a parfaitement honoré notre contrat avec le ministère.
 On vous sait en conflit avec le ministère des Sports et la RTI. Où en êtes-vous aujourd’hui ?
Le ministre Legré a eu une attitude qui ne m’a pas plu. Mais il a compris par la suite. Le ministère nous doit de l’argent. Et nous avons trouvé un accord sur les modalités de payement de cette dette. C’est le même problème avec la RTI. Elle aussi nous doit de l’argent. Le ministre de la communication de l’époque nous a reçu et nous a assuré que la RTI fera face à sa créance. Mais le directeur de la RTI fait de la résistance et refuse de nous payer. Son avocat m’a même envoyé un courrier dans lequel il m’a insulté. En ce qui concerne la RTI, je ne poserai pas de plainte devant les tribunaux. Je demeure dans la voie du dialogue. Je reste patient et je sais que j’aurai mon argent. Si je dois porter plainte, ce sera à la FIFA.
Par Abdoul Kapo

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