Les 6es championnats d’Afrique de canoë ont pris leurs marques comme prévu en Côte d’Ivoire depuis le 21 octobre dernier. Des débuts peu reluisants au niveau de l’organisation que le Président de la Confédération Africaine de Canoë (CAC), M. Joao Manuel Da Costa Alegre Afonso n’a pas manqué de dénoncer.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

Pour une 6e édition de l’Africanoë en laquelle vous fondiez beaucoup d’espoir, les débuts semblent être difficiles…

Vous l’avez bien dit, les débuts sont très difficiles. Parce qu’il y a encore des imperfections au niveau de l’organisation, il y a toujours des choses qui manquent pour la réussite totale. Mais nous sommes entrain de mettre tout en œuvre pour que le reste de la compétition se déroule dans de meilleures conditions. Mais je puis vous rassurer que les athlètes sont présents, l’ensemble des bateaux aussi et la compétition se déroule normalement. C’est seulement au niveau de l’organisation que ça ne marche pas encore parfaitement. Nous nous attelons à régler ces quelques imperfections.

Les imperfections ne déteignent pas sur la compétition elle-même. Quel en est le niveau pour cette première journée ?

A ce niveau je crois que tout est parfait. La compétition est d’un très haut niveau. Vous savez auparavant il n’y avait que 4 à 5 pays qui participaient à l’Africanoë, aujourd’hui nous en avons 14. Tout le monde se bat pour la médaille d’Or et cela donne une compétition très relevée. Il y a de bonnes performances mais il faut que l’organisation suive. Parce que s’il n’y a pas une bonne organisation ce sera difficile. Nous n’avions pas d’électricité pour la photo-finish, on n’a pas de bateau de sécurité et ceci peut faire courir des risques aux athlètes. Ce sont de petites choses qu’il faut régler très rapidement.

Vous semblez bien déçu de l’organisation ?

Non, je ne suis pas déçu. De toutes façons l’organisation de l’Africanoë incombe à la confédération et je suis président de la confédération. Nous avons à aider le pays qui organise les championnats d’Afrique. Mais aussi, il faut que les responsables de la fédération du pays soient disposés à recevoir cette aide là. Mais je vous rappelle que tout est là pour un bon Africanoë, il suffit d’une bonne coordination et nous y travaillons tous.

Propos recueillis par Patrick GUITEY