Le groupe C entame ses dernières rencontres mercredi à Benguela et à Lubango. Hyper leaders du groupe, les Pharaons qui ne craignent donc rien joueront les superviseurs d’un combat à trois pour un fauteuil de dauphin. Mais pas question pour le champion en titre qui affronte le Bénin de lever le pied. Question d’éthique.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Et ce même si Hassan Shehata laissera quelques uns de ses ténors sur le banc comme l’aurait demandé Wael Gomaa. Car les quarts pour lesquels les Pharaons sont assurés se profilent avec une probable opposition avec le Cameroun. Mais l’Egypte, face au Bénin qui a besoin obligatoirement d’une victoire pour rêver au ticket du second tour, n’entend pas jouer à l’économie. Avertissement qui donne froid à tout le Bénin. Le fait de ne sûrement pas avoir à jouer Ahmed Hassan, Mohamed Zidan, Meteeb et autre Wael Gomaa donne plus de confiance aux hommes de  Dussuyer. L’entraîneur français qui devra faire sans Stéphane Sésségnon suspendu a pourtant le soutien des anciens des Ecureuils arrivé du Bénin pour apporter un coup de fouet psychologique aux rongeurs de Cotonou.
 
Les Aigles à l’épreuve des Mambas
 
Mais pour que le Bénin se qualifie, il faut un faux pas du Nigeria devant le Mozambique à Lubango. Ce qui ne serait pas une grosse surprise vu la prestation des Super Eagles lors de leur premières sorties. Battu par l’Egypte, le Nigeria ne doit sa victoire sur le Bénin que sur un penalty généreux. Face à la teigneuse formations des Mambas, les Aigles doivent faire attention à ne pas voler bas au risque de voir inoculer le puissant venin des reptiles de Mart Nooij, le sélectionneur néerlandais. Car Tico Tico et ses coéquipiers ont également la possibilité de se hisser en quart de finale. Pour réussir ce qui serait la surprise du groupe C il faut cette fois faire «d’abord attention à notre défense», a déclaré Mart Nooij, le sélectionneur du Mozambique. Car si elle a réalisé deux auto-goals par l’entremise de Dario Khan lors des deux premières rencontres, «nous n’avons pas le droit à la moindre erreur. Ils ont tant de joueurs qui peuvent faire la différence que nous devrons redoubler d’attention. Je connais bien l’équipe. En deux matches, lors des éliminatoires, ils n’ont trompé notre gardien qu’une seule fois, et encore pendant le temps additionnel du deuxième match chez eux à Abuja. A nous de faire en sorte que cela ne se reproduise pas à Lubango », a ajouté Mar Nooj qui est déterminé à tout faire pour écarter le mondialiste nigérian. Une bataille qui,  si elle est remportée, pourrait accoucher d’un limogeage du technicien nigérian en faveur du stratège néerlandais annoncé à la tête des Super Eagles pour le Mondial 2010. Le Nigeria joue donc gros face au Mozambique.
 
Par Patrick GUITEY