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CAN 2010- Cabinda- Drame : Pourquoi la Côte d’Ivoire doit plier bagages

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CAN 2010- Cabinda- Drame : Pourquoi la Côte d’Ivoire doit plier bagages

9 January 2010 0
Pourquoi la Côte d’Ivoire doit plier bagages

Le vendredi 8 janvier, le Togo a été victime d’une attaque meurtrière dans l’enclave du Cabinda qui a emporté 4 personnes de leur délagation, selon le bilan provisoire. Un événement qui jette un voile noir sur la compétition qui devrait être mise en stand-by. Et la Côte d’Ivoire doit suivre.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Alors que l’Afrique s’apprêtait à mettre des bâches multicolores pour la fête du football continental, ce sont plutôt des bâches noires qui drapent désormais  une CAN tâchée du sang de 4 éléments de la délégation togolaise, dont le deuxième gardien de but des Eperviers, Kodjovi Obilalé. Lourd bilan qui ne pourrait laisser une CAN 2010 prospérée en l’état actuel. Et ce malgré les intérêts financiers et sportifs de la CAF, du COCAN 2010 et des sélections engagées. Le Togo prêt à renoncer, à raison, à jouer la CAN propose le boycott aux autres délégations du groupe B (Ghana, Côte d’Ivoire, Burkina Faso) présentent à Cabinda. «Nous discutons actuellement avec les autres sélections de notre groupe pour tenter de les convaincre de boycotter elles aussi la compétition. » a déclaré Alaixys Romao, le milieu togolais de Grenoble.
 
Ne pas danser sur la tête des morts
 
Ce qui devait être une fête s’est vite transformée en un champ lugubre de tristesse. Continuer la fête sans tenir compte du drame serait un manque de respect pour ceux qui sont partis pour l’amour du foot. La faute à la négligence des autorités de l’Angola et aussi de la CAF.  Car le Cabinda, comme l’a souligné le Secrétaire Général de la FLEC qui a revendiqué l’attaque, est une zone en «guerre». Et l’instabilité de l’enclave, personne n’en savait rien. L’information qui a été dissimulée fait surface et éclaircit la responsabilité du COCAN 2010 et de la CAF. Car personne n’aurait traversé un champ de guerre en bus en connaissance de cause.
 
D’autres drames en embuscade
 
Alors que la CAF et le COCAN 2010 indexent le Togo, ils auraient bien fait de prévenir du danger ou même de mener une médiation avec le FLEC pour une CAN 2010 sans heurt comme cela s’est fait en Côte d’Ivoire lors du CHAN 2009. A Cabinda, la guerre déclarée n’est pas d’aujourd’hui et elle n’est pas prête de se taire le temps d’une joie de premier tour de CAN. La FLEC maintient ses menaces d’attaquer à tout moment. Car pour elle, « tous les coups sont permis dans une guerre » contre le gouvernement angolais qu’elle ne reconnait pas comme autorité. La vie des Eléphants est donc en danger et personne même pas l’Angola ne peut assurer la sécurité des délégations dans une zone que les autorités lusitaniennes ne maîtrisent aucunement.
 
Les Eléphants doivent marcher vers la raison
 
Cette CAN 2010 est l’objectif de la Côte d’Ivoire, grande favorite de la compétition. Mais les Eléphants mieux que personnes savent qu’une compétition se gagne dans la sérénité. Et Cabinda n’a point cette vertu. Vouloir remporter la CAN est légitime pour Didier Drogba et ses coéquipiers qui y sont après depuis bientôt 6 ans. Mais préserver sa vie en vue d’autres défis semble juste.t Jacques Anouma, président  de la Fédération Ivoirienne de Football ne saurait mettre la vie d’un quelconque Eléphants en danger ainsi que la sienne. Car que vaudrait une CAN acquise dans le sang ? La Côte d’Ivoire doit suivre le Togo ou dans le pire des cas militer pour une délocalisation du Groupe B dont le pseudo de groupe de “la mort“ est devenu un nom propre à Cabinda.
 
Par Patrick GUITEY

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