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Interview-Jean-Jacques Gosso (International ivoirien): : « On a envie de remporter cette CAN »

CAN
International

Interview-Jean-Jacques Gosso (International ivoirien): : « On a envie de remporter cette CAN »

19 December 2011 0
« On a envie de remporter cette CAN »

Jean-Jacques, six mois après ton arrivée en Turquie, comment te sens-tu ?
Je vais bien. Je me suis bien intégré. J’évolue dans un environnement sain et stable. Le climat est doux. Au niveau de la nourriture, je n’ai pas encore rencontré de problèmes. Il faut dire que les Turcs font très bien la cuisine. Quand je ne suis pas trop occupé ou fatigué, je passe moi-même au fourneau. Comme je vis seul depuis longtemps, j’ai appris à faire la cuisine.
Que savais-tu d’Orduspor avant d’y débarquer ?
Franchement, je n’avais jamais entendu parler de ce club ou même de la ville. C’est une découverte que je fais. Mais pour l’instant, je suis même bluffé par tout ce que je vois. Je suis même surpris. 
Surpris par quoi ?
Surpris par la qualité de vie ici et surtout par la qualité des installations du club. Orduspor n’a vraiment rien à envier, en termes d’infrastructures, à quelques grands clubs européens. De ce côté, c’est vraiment le top.
N’empêche, Orduspor est loin de faire partie du gotha du football turc. Pourquoi avoir accepté de poursuivre ta carrière dans un club aussi anonyme ?
C’est vrai, Orduspor est un petit club qui cherche à se faire une place au soleil du football turc. Si je suis venu ici, c’est parce que le discours et le projet présenté par les dirigeants m’ont séduit. Ils m’ont clairement fait savoir qu’ils voulaient bâtir leur équipe autour de moi. Ce discours m’a séduit tout de suite ; et j’ai foncé tête baissée. Depuis que je suis arrivé, j’ai pu me rendre compte que le discours qu’on m’a tenu n’était pas des paroles en l’air.
Pourtant, le club traine dans le ventre mou du Championnat ?
C’est vrai. On vit une période un peu compliquée actuellement. On est dans une situation délicate, puisqu’on reste sur une série de sept matches sans victoire. On avait pourtant très bien debuté le Championnat. Orduspor étant un club promu et donc inexpérimenté à ce niveau, je me dis qu’on paye un peu le contrecoup de tous les efforts fournis jusque-là. Mais, ce n’est pas la panique à bord. On sait que ça peut repartir à tout moment. On va tout faire pour remonter la pente et retrouver les vertus qui ont fait notre bonheur en début de saison.
« Pour Monaco, j’ai mal au cœur »
Quelles explications peux-tu donner à vos dernières contreperformances ?
Je ne peux l’expliquer, vraiment. Comme je l’ai dit, le club vient de monter dans l’élite. Mais on sait que pour s’en sortir, on devra être costaud, avoir un autre état d’esprit. Avec un peu de volonté, on va inverser la tendance dans le bon sens. On possède de bons joueurs, l’équipe à un fort potentiel. Il nous faut juste retrouver de la confiance.
Quels sont vos objectifs en Championnat ?
Orduspor est une petite équipe en Turquie. Dans ces conditions, on ne peut que jouer le maintien. Pour un promu, le plus important c’est de se maintenir dans l’élite. Le reste suivra.
N’as-tu pas le sentiment d’avoir perdu gros en quittant Monaco et la France pour Orduspor et la Turquie ?
Je ne regrette pas mon choix. Même si je reconnais que Monaco est un bon club. Je serais resté à Monaco, malgré la relégation, si les dirigeants m’avaient fait une offre acceptable. Leur proposition contractuelle était vraiment éloignée de ce que j’espérais. 
Avec la situation de Monaco en Ligue 2, tu ne dois pas regretter d’être finalement parti ?
Un peu oui. Mais j’étais prêt à aider le club, à me battre avec eux pour retrouver l’élite. Honnêtement, si les dirigeants avaient fait un petit effort, je serais resté pour aider Monaco. Aujourd’hui, j’ai un pincement au cœur quand je vois que le club est bon dernier de Ligue 2.
A un niveau plus personnel, comment juges-tu tes six premiers mois avec Orduspor ?
Je pense que je réponds pour l’instant aux espoirs placés en moi. Je me suis bien intégré, je suis titulaire et je suis performant sur le terrain. J’ai même été nommé capitaine. Je me suis imposé par ma volonté. J’apporte mon expérience au club. Mais je peux encore faire plus.
« Chez les Eléphants, il n’y a pas de clans »
La CAN, c’est dans un mois. Te vois-tu déjà parmi les 23 Eléphants qui iront à l’assaut du trophée continental en Guinée Equatoriale ?
J’espère vraiment être de l’aventure. La CAN représente le rêve de tout footballeur africain ambitieux. Moi, c’est une compétition à laquelle je tiens. Je fais actuellement tout pour être parmi les 23 sélectionnés.
Une fois encore, la Côte d’Ivoire est annoncée comme la grande favorite du tournoi. Avec l’absence des Cameroun, Nigeria et autres Afrique du Sud, on estime que le trophée ne pourrait échapper en aucun cas aux Eléphants…
(Il coupe) Ça, c’est l’avis des observateurs et des supporters. Sinon, nous les joueurs savions que ça ne sera pas aussi facile. Aujourd’hui, il n’y a plus de petites équipes. L’élimination des grandes nations que vous avez citées doit d’ailleurs interpeller. Il ne faut pas que les gens croient que cette CAN est gagnée d’avance. Nous allons certes partir avec la ferme intention de la gagner. Mais on doit rester humble et respecter tous nos adversaires. 
Est-ce que la récente prise de becs entre Yaya Touré et Didier Zokora en Afrique du Sud est la résultante d’une certaine tension ou de la mauvaise ambiance qui règne en équipe nationale ?
En sélection, il n’y a pas de clans. On a une bonne équipe avec à sa tête le coach Zahoui qui contrôle les états d’âme des uns et des autres. En tout cas, moi, je me sens bien en sélection. J’y suis même épanoui.
Par Abdoul Kapo

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