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Masaï Ujiri : « La Côte d'Ivoire est une grande nation de basket »

Basketball

Masaï Ujiri : « La Côte d'Ivoire est une grande nation de basket »

10 March 2022 0

La Côte d’Ivoire a enregistré la visite de Masaï Ujiri. L’ex-athlète nigérian à la tête des Raptors de Toronto a répondu à quelques questions avant de prendre la direction de Bingerville où, à travers Giants of Africa, il a offert un terrain à l’Orphelinat. Pour Ujiri, ce don n’est qu’une infime rétribution à un pays qui demeure un grand du basketball.

Premier Africain patron d'une équipe en NBA (Toronto Raptors), quelle opinion avez-vous du basket-ball ivoirien ?

Pour moi, la Côte d’Ivoire est une grande nation de basket-ball en Afrique. Le basket-ball ivoirien a un vécu. J’ai encore en mémoire les exploits des équipes ivoiriennes comme l’Asec Mimosas qui ont montré des choses merveilleuses au niveau des clubs sur le continent. Ce club a bercé mon enfance. Sans oublier son équipe nationale sacrée deux fois championne d’Afrique. Il est vrai que la crise que le pays a connue dernièrement a plombé la machine, mais j’ai foi, avec les derniers échos que nous avons et surtout avec tout ce qui est en train de révéler au niveau économique, que le sport dans son ensemble et le basket-ball ivoirien va retrouver sa place au sommet de l’Afrique. En tout cas, c’est notre souhait et c’est à cela que nous travaillons au niveau de Giants of Africa, avec ces jeunes.

Quel est votre objectif en Afrique ?

Je veux surtout développer le basket-ball sur le continent en accord avec les dirigeants de Fiba Afrique et des Fédération locales. Faire en sorte que les jeunes qui sont l’avenir soient formés convenablement, avec les fondamentaux et dans des conditions adéquates. Ce qui est en train de se faire au Sénégal est assez intéressant. Je veux surtout faire en sorte que le business autour de ce sport soit profitable à tous. Il y a tellement de métiers qui tournent autour du basket-ball et c’est cela notre préoccupation. La Nba a commencé avec Fiba Afrique à travers la Ligue africaine de basket-ball (Bal) et on espère continuer sur cette belle lancée.

Pourquoi avez-vous choisi l’orphelinat de garçons de Bingerville pour implanter cette Académie de basket-ball ?

Le choix de l’orphelinat s’est fait naturellement. Lorsque Giants of Africa arrive dans un pays, il est attiré d’abord par les milieux les plus défavorisés. Que ce soit au Nigeria, au Kenya ou ailleurs, nous nous installons en priorité dans les milieux les bidonvilles et dans les orphelinats. Les endroits où les jeunes n’ont pas d’espaces pour s’épanouir. Nous y allons pour les aider à s’accepter, à jouer ensemble. Il faut dire que la Côte d’Ivoire est un beau pays que j’aime. J’y viens de temps en temps. En 2017, je suis venu diriger un camp d’entraînement pour jeune. Dans le cadre de cette activité nous avons visité l’orphelinat de Bingerville et pris contact avec la direction de cet établissement. C’est surtout en jouant avec les enfants sur cet espace que l’idée germé dans notre esprit. Ils étaient si enthousiastes, volontaire, avec un tel potentiel qu’il est apparu important de faire ce geste, donner un amour de basket-ball à ces jeunes frères et sœurs.

D’où est venue l’idée de bâtir des centres de référence à travers le continent ?

Nous avons décidé de le faire par amour pour notre continent. Je suis Africain, originaire du Nigeria où je suis né, de par mon père et de Kenya, de par ma mère. Le basket-ball est un langage commun à nous tous. Ce sport m’a tout donné et à mon tour, je veux donner à ce sport en l’aidant à grandir davantage, en aidant les plus jeunes à y adhérer et à trouver leur voie en pratiquant ce sport.

Qu’est-ce qui a motivé le choix des pays bénéficiaires du projet ?

Nous avions noué des partenariats à travers les camps de formation que nous organisons dans les différents pays. Nous avions surtout noté lors de nos différents passages qu’il y avait un déficit d’infrastructures sportives pour les jeunes. Donc pour nous il était important de doter ses jeunes de terrain. D’où ce projet de ce terrains que notre organisation a décidé d’implanter en Afrique, surtout dans des pays que nous avons déjà visités et où nous avons des partenariats.

Propos recueillis par Patrick GUITEY

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