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Basketball-Simon Guillou (ancien sélectionneur Eléphants Dame) : "Il y a des choses à faire..."

Basketball

Basketball-Simon Guillou (ancien sélectionneur Eléphants Dame) : "Il y a des choses à faire..."

5 March 2012 0
"Il y a des choses à faire..."

Quel est est l'objet de votre présence à Abidjan ?
 
Notre présence auprès du CSA répond en effet à un objectif. Celui de se donner les moyens de bien faire un travail de formation. Le but, c’est pas que moi je fasse les choses et qu’après mon départ il n’y ai plus rien. Il faut qu’il y est de la continuité. En terme de formation de cadre, c’est important que les jeunes cadres du CSA puissent savoir comment  travailler avec beaucoup de gamins, avec des différences sur le terrain. Il ya en effet des différences de taille, de morphologie et de niveau. C’est à nous, entraineurs, de nous adapter à ça.  C’est pas toujours facile quand on est un jeune entraîneur. Je suis là aussi pour organiser leurs entraînements, leur faire savoir qu’il y a des méthodes d’entraînements même avec beaucoup de monde sur le terrain.Entre deux paniers, on peut faire un travail de qualité.
A terme, on souhaite qu’il n’y ait pas de trous entre les générations. Le vivier des équipes nationales, ce sont les clubs .Et Comme il y a très peu de filles expatriés, ça peut être un point fort pour la future génération de Côte d’Ivoire.
 
Quelles seront les critères de sélection ?
 
Evidemment, à un moment donné dans le Basket, on est obligé de parler de morphotype. Il vaut mieux avoir des athlètes qui font 1m90 que 1m60. Mais, on a besoin de grande taille et de petite taille. La petite taille amène de la vitesse, de l’adresse. La grande taille, elle va amener de la densité physique et des centimètres pour prendre les rebonds. C’est un basket total. Dans un premier temps, on prendra les jeunes qui sont à la disposition du CSA, mais dans l’avenir on recrutera.
 
Sentez-vous qu’il y a de la bonne graine ?
 
Oui, il y a de très très bonnes joueuses. Là, il y a des jeunes joueuses de 14 ans au CSA, pas de grande taille, mais bien dans la manipulation de la balle. Après pour l’adresse, c’est un peu compliqué. C’est vrai qu’il y a des choses à faire sur le tir en Afrique. Ce n’est pas en Côte d’ Ivoire seulement. Le tir a été laissé pour compte. Les qualités athlétiques faisant qu’on se rapproche du cercle pour aller marquer des paniers. Ce qu’on appelle le lay-up. Il y a aussi l’indicateur de la NBA où les gens voient smasher. Le basket est devenu un sport très physique. Il y a tout un travail de shoot à faire. J’en ai discuté avec Nelito, le coach mozambicain.  En Afrique de l’ouest, le shoot est en retard. Mais ce n’est pas bien grave. On va rattraper le temps perdu.
 
Pour combien de temps avez-vous signé avec le CSA?
 
J’ai rien signé pour l’instant. On va voir avec le président. On va s’inscrire dans la durée. On a envie de faire ce qu’il faut pour faire avancer d’abord le CSA. Et après, inévitablement, il y aura une répercussion sur les autres.
Pour l’instant, vous faites donc du bénévolat…
Tout à fait ! J’ai vraiment envie de travailler pour le CSA. Après, on verra comment on organise tout ça.

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