A Cotonou, au Bénin, au stade de l’Amitié, lieu de la dernière levée de drapeau aux couleurs nationales, il y avait peu de voix pour scander l’Abidjanaise.  Faute à une mobilisation en panne. Depuis l’injection du CONAGES (Comité National de Gestion des Grands Evénements Sportifs) dans le milieu, le CNSE n’a plus eu sa place de choix. Et pourtant, à Kohounou, contre moyens et difficultés liés à la convalescente situation sociopolitique en Côte d'ivoire, ils étaient une centaine pour pousser les Eléphants à la victoire. Mission accomplie pour la poignée de supporters composée d’Ivoiriens résidant au Bénin et d’Ivoirien de Côte d’Ivoire.
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Si sur le terrain la victoire fut écrasante pour Didier Drogba et ses coéquipiers, ce sont les Béninois qui ont vaincu dans les tribunes. Car les grelots, vuvuzelas et autres castagnettes étaient bien loin, absents. Une situation que le CNSE entend faire vaciller lors des prochains rendez-vous des sélections nationales ivoiriennes. Mais avec l’exil de Kassoum Fadiga, son président, qui a succédé à Jean Louis Billon, la machine pour reconstituer le “12è Homme“ reste grippée. Et ce, malgré la bonne volonté de Mlle Venus Dioulo, qui a encadrait les supporters à Cotonou. Avis donc au nouveau Ministre Philippe Legré et à tous les partenaires du sport pour une remobilisation du CNSE qui se bat seule sans moyens, afin que la structure mère des supporters ne soit pas démobilisé.
 
Par Patrick GUITEY