Baky Koné et les Olympiens jouent mardi soir leur avenir en Ligue des champions. Après trois défaites, Marseille est tenue de battre le PSV. Au quel cas, elle devrait dire adieu à la Ligue des champions et même à la Coupe de l’UEFA.
Il y a quinze jours, à l'heure de visiter le PSV, nous annoncions déjà que les Phocéens jouaient leur peau. Ils ont perdu (2-0), et ils sont encore là. Statistiquement, ils ont même encore une chance, minime, de terminer parmi les deux premiers de leur poule et donc de se qualifier pour les huitièmes de la finale de la Ligue des Champions. En fait, il leur reste raisonnablement une véritable possibilité de prendre la troisième place du groupe, puis d'être reversés en Coupe de l'UEFA. En cas de victoire, ils rejoindraient le PSV, avec trois points, et tout se jouerait lors des deux derniers matches, à Liverpool et à domicile contre l'Atletico Madrid.
Baky, l’espoir olympien
Ce match là n'est donc pas dénué d'intérêt mathématique. Il n'est pas non plus anodin d'un point de vue psychologique. Les Marseillais doivent emballer la machine, après l'avoir relancée. Contre les Verts, samedi, ils ont crée du jeu. Ils ont marqué trois buts (sur coups de pied arrêté, certes), et ont par là même repris la deuxième place du classement. Ils ont surtout retrouvé Ben Arfa, jamais plus fort que dans l'adversité. Face aux grands gabarits néerlandais, ce dernier a les moyens de faire la différence. En l'absence de Niang, il devrait être épaulé, aux avants postes, par Koné et Valbuena. Derrière eux, au milieu, Ziani, M'Bami et Cheyrou assureront la récupération et la première relance.
Pour les Marseillais, il s'agira également d'être bien plus rigoureux en défense qu'ils ne le furent en Hollande, où leurs errements leur coûtèrent les deux buts. Une nouvelle fois, Cana sera aligné en défense centrale aux côtés de Hilton. La capacité de cette charnière à bloquer le jeu de tête de Koevermans sera essentielle pour les Marseillais, sur le plan défensif. Mais leur volonté est surtout que le jeu se passe de l'autre côté du terrain. Devant le but hollandais. Puisqu'ils doivent gagner.
Par Abdoul Kapo