Fort du succès du premier stage donné en septembre dernier, à 15 membres de la Fédération Ivoirienne de Karaté –do et Disciplines Associées (FIKDA), le président de cette institution, Me Yai Vincent a remis le couvert avec le même formateur, un expert français, Jean Claude Humbert.
Pendant une semaine (du 22 au 27 novembre), le technicien français a donné des enseignements à 33 entraineurs, tous des ceintures noires.
Candidats au Diplôme d’Instructeur Fédéral (DIF), les formateurs ivoiriens ont été instruits sur l’anatomie, la physiologie et la pédagogie. Les modules enseignés seront complétés, une semaine plus tard, par des formateurs ivoiriens, sur des modules comme la médecine du sport, le management etc... Les stagiaires seront ensuite évalués.
Ce séminaire consiste, selon l’expert, à valoriser les compétences pédagogiques des encadreurs, en leur apportant des connaissances théoriques, pratiques et pédagogiques. En d’autres termes, il s’agit  de valider les acquis des Maitres. L’objectif de la FIKDA étant de pérenniser la formation, et partant, de relever le niveau des karatékas  ivoiriens, afin de faire des podiums, demain.
Notons que cette formation a un aspect très important, dans la mesure où, selon le président de la FIKDA, à compter de décembre 2009, plus aucun encadreur ne pourra ouvrir une école ou un centre, afin d’exercer comme entraineur ou formateur, s’il n’a pas la ceinture noire ou le diplôme requis pour le faire.
"Enseigner le karaté est un métier. Cela doit se faire dans un cadre formel. Avec la tutelle, nous sommes entrain de travailler à instituer des diplômes pour nos entraineurs. Nous motivons le ministère avec le DIF. Mais, il va falloir tendre vers le BEES", confie Me Yai.
Comme quoi les Maitres-Karatékas ont une année pour se former, valider leurs acquis ou se mettre à niveau.
Il y a encore beaucoup de travail à faire. Nous devons accroitre le volume des formées", a fait remarquer Jean Claude Humbert, 4è Dan de Shotokan, instructeur, formateur à la fédération française de karaté et titulaire d’un Brevet d’Etat d’Educateur Sportif (BEES), 2è degré.
Alexis KOUAHIO