Vainqueur de la médaille d’or du tournoi de basket féminin des Jeux de la Francophonie 2013 à Nice, c’est avec plaisir que l’ailière du BCSP Rezé en France a prêté son image pour la campagne de promotion des 8ès Jeux à Abidjan. Un moment particulier pour l’ancienne du CSA Treichville, qui espère voir la Côte d’Ivoire illuminer l’événement.

Kani Kouyaté, comment vous êtes vous trouvé sur la campagne de mobilisation autour des 8ès  Jeux de la Francophonie ?

J’ai été approchée par les organisateurs qui me l’ont proposé. C’est logiquement que j’ai accepté. Je suis un enfant du pays et le fait de pouvoir apporter ma pierre dans la réussite des Jeux en Côte d’Ivoire est un véritable honneur. C’est une autre expérience, parce que c’est impressionnant de se voir en grand sur des panneaux. J’espère que cela aidera à la mobilisation de ces jeux qui sont une aubaine pour le développement du sport en Côte d’Ivoire.

Vous qui avez participé aux Jeux de la Francophonie déjà en 2013 à Nice, qu’est ce que ceux-ci ont de particulier pour vous ?

C’est particulier pour ceux qui l’ont déjà vécu ailleurs comme moi. J’ai hâte de voir comment cela se passera chez nous. Mais au-delà de la compétition, c’est une véritable célébration de la jeunesse francophone du monde. Ça sera forcément bénéfique pour nous, parce que cela permettra aux invités de voir une autre réalité de l’Afrique et de la Côte d’Ivoire en particulier. Pour nous autres qui passons un temps considérable en dehors du pays, ce sera l’occasion de montrer aux autres la richesse de notre culture.  

Au-delà de l’organisation, il y a également le challenge sportif surtout pour la sélection nationale féminine de basket, médaillée d’or à Nice avec vous comme capitaine. Quelles sont les qualités que vos jeunes sœurs devront développer pour conserver la médaille ?  

Le courage. Il faudra du courage parce que toutes les équipes donneront tout pour tomber l’équipe championne en titre. Mais, nous sommes chez nous avec un public qui sera à fond derrière nous. C’est un plus qui peut être une pression, mais les filles doivent la voir de manière positive. Il faut prendre du plaisir tout en gardant les fondamentaux. Je crois qu’elles seront à la hauteur, tout comme l’ensemble des sélections ivoiriennes engagées. Je prendrai du plaisir à les suivre.

Personnellement vous réussissez une excellente saison avec le BCSP Rezé avec lequel vous accédez en Ligue 2 en France. C’est quoi le prochain challenge ? L’Afrobasket ?

C’est vrai que la fin de saison a été magique parce que nous avons réussi à atteindre la Ligue 2. Mais les débuts ont été très difficiles. A présent l’objectif sera de se maintenir et pourquoi jouer le coup de la promotion à fond. L’Afrobasket est également un objectif pour toute joueuse africaine. J’espère juste y être avec mon pays.

Propos recueillis par Patrick GUITEY