Après trois ans à la tête de l’Association des journalistes sportifs de Côte d’Ivoire, Vamara Coulibaly s’apprête à rendre le tablier ce samedi au cours de l’Assemblée générale élective de cette structure. Avant ce grand rendez-vous, le premier président de l’AJSCI dresse le bilan de sa mandature et répond à certaines préoccupations.
Bonjour président. L’Association des journalistes sportifs de Côte d’Ivoire seront en Assemblée élective ce samedi 9 octobre. Après avoir passé trois ans à la tête de l’AJSCI, pouvez-vous dresser votre bilan ?
Le plus important pour nous d’abord, était d’arriver à positionner notre association qui venait de naître. Nous sommes nés le 15 septembre 2007. Nous avons passés trois ans à positionner l’AJSCI, à la faire connaitre par les institutions, à figurer au journal officiel. Je crois que nous avons atteint cet objectif. L’AJSCI est connue aujourd’hui de par l’Afrique et même le monde. Hormis cet aspect, nous avons aussi organisé quelques séminaires de formation pour nos membres. Je ne tombe pas dans l’autosatisfaction, mais je peux affirmer que l’objectif de reconnaissance de notre structure a été atteint.
Au moment où vous allez mettre votre poste en jeu, quelle aura été votre plus grande satisfaction ?
Ma plus grande satisfaction vient du fait que nous soyons reconnus au niveau international. Par exemple, au niveau de l’Association international de la presse sportive, nous sommes reconnus malgré l’existence d’une première association. C’est d’ailleurs pour cette raison que le président de l’AIPS se rendra à Abidjan en décembre pour venir prendre à bras le corps le problème de la Côte d’Ivoire. Je suis vraiment satisfait de la reconnaissance de l’AJSCI au plan international.
Quels sont les axes que vous auriez aimé développer au cours de votre mandat et que vous n’avez pas pu ?
C’est surtout au niveau de la formation. Nous étions partis sur la base de former nos membres dans toutes les disciplines sportives. Mais, nous n’avons finalement eu que quelques séances de formation, notamment au karaté, au judo et à un degré moindre à l’athlétisme. A la veille des J.O de Pékin, on avait reçu l’ambassadeur de Chine à la Maison de la presse qui nous avait parlé de la Chine, de l’organisateur des J.O. Pour revenir aux points qui nous ont satisfaits, je noterai en bonne place la création du Ballon d’Or. Nous avons reçu les félicitations de toute la classe sportive en Côte d’Ivoire. Nous sommes à pied d’œuvre pour finaliser l’organisation de la première édition de ce Ballon d’Or qui nous tient vraiment à cœur.
Serez-vous candidat à votre propre succession ?
Vous savez, un candidat, pris individuellement, ne représente rien. Un candidat, c’est d’abord ceux qui sont derrière lui, ceux qui le soutiennent. Ma candidature dépend des membres de l’AJSCI. S’ils estiment que je dois conduire encore la destinée de l’association, il n’y a pas de soucis, on fera acte de candidature. Dans le cas contraire, je m’alignerai derrière la personne qui sera choisi. Mais ce que je voudrais souligner, c’est qu’il n’y aura pas d’adversité pour un poste électif au sein de l’AJSCI. Nous allons toujours parvenir à un consensus, pour la simple raison que nous sommes une famille. Êtes-vous informé de l’existence d’une autre candidature ?
C’est le secrétaire général qui recense les candidatures. Je n’ai vraiment pas d’échos à ce niveau. Mais, je peux affirmer que je reçois des coups de fil de bon nombre de membres de l’association me manifestant leur soutien. Des  personnes qui me demandent de continuer l’aventure à la tête de l’AJSCI.
Par Abdoul KAPO