Depuis que Juande Ramos a soufflé son nom à ses nouveaux dirigeants du Real Madrid, le milieu de terrain international ivoirien est devenu la grande star des rumeurs de transferts de ces derniers jours. Le joueur, lui, ne s’affole pas et affirme se sentir bien chez les Spurs de Tottenham.
Maestro, as-tu été surpris par l’intérêt que te porte le Real Madrid ?
Oui quand même. Tu sais, un grand club que le Real ne peut pas s’intéresser à toi et cela va te laisser de marbre. J’ai évidemment été surpris, je dirai, agréablement, par l'intérêt de ce grand club.
Cela t’a bouleversé ?,
Pas du tout. Il en faut plus pour me déstabiliser. Depuis le début de cette histoire, je suis resté moi-même. Je ne me prends pas la tête avec tout ça. Je reste concentré sur mon club. C’est Tottenham qui concentre toute mon attention et toute ma concentration.
Si le Real Madrid te fait une offre concrète, serais-tu prêts à t’engager avec le club espagnol ?
Moi, je ne me pose pas de questions. J’ai un club qui s’appelle Tottenham. Le reste ne m’intéresse pas. Pour moi, c’est clair : je ne vois que Tottenham, rien que Tottenham. Maintenant, le foot a ses réalités. Si les dirigeants me disent qu’ils ne veulent plus de moi, en ce moment-là, j’aviserai. Mais pour le moment ce n’est pas le cas.
Peut-on refuser de signer pour un club comme le Real Madrid ?
Je ne sais pas. Mais moi je me sens très bien dans mon club actuel. Ici, on me fait confiance et je suis apprécié par les supporters. J’ai récemment revalorisé mon contrat. Et puis, on s’est bien repris depuis l’arrivée d’Harry Redknapp. Quoi demander de plus ?
Ne penses-tu pas que c’est faire preuve de manque d’ambitions que de refuser d’aller au Real Madrid ?
J’ai toujours été ambitieux. Et avec Tottenham, je nourris les plus grandes ambitions possibles. Le Real est l’un des plus grands clubs du monde, mais je n’en fais pas une fixation. Je me sens bien où je suis. Et puis, je ne suis pas dupe. Il y a un intérêt des Merengues parce que mon ancien entraineur Juande Ramos officie chez eux maintenant.
Par Abdoul KAPO