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Interview-Attaquant ivoirien du Sparta Prague : Bony Wilfried : « Je rêvais des Eléphants »

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Interview-Attaquant ivoirien du Sparta Prague : Bony Wilfried : « Je rêvais des Eléphants »

7 October 2010 0
Bony Wilfried : « Je rêvais des Eléphants »

Appelé en sélection nationale par Zahoui François, le jeune attaquant ivoirien du Sparta de Prague, Bony Wilfried, espère honorer sa première cape face au Burundi, le 9 octobre prochain à Bujumbura. Son rêve, c’est de mouiller le maillot et d’enfiler les buts avec les Eléphants de Côte d’Ivoire.
Comment vis-tu ta première convocation chez les Eléphants ?
Je suis content d’avoir été appelé pour la première fois en sélection nationale A. Pour moi, c’est un privilège et une chance parce que tous les footballeurs n’ont pas le bonheur de vivre cette expérience. Et je suis d’autant plus comblé que l’occasion m’est donnée d’être aux côtés de joueurs expérimentés tels que Touré Kolo, Zokora Didier, Kader Keita, etc.
Comment te présenterais-tu aux supporters des Eléphants qui te découvrent ?
Je m’appelle Bony Wilfried. J’ai joué pendant six mois à Issia Wazi avant de partir pour l’Europe. Actuellement, j’évolue au poste d’attaquant de pointe au Sparta de Prague en République tchèque. Mon club occupe le deuxième rang du championnat de première division et j’ai marqué six buts en huit matchs. J’espère continuer sur cette lancée et terminer la saison comme meilleur buteur. Mais le plus important, c’est que mon club soit champion.
Nourrissais-tu l’ambition de jouer un jour avec la sélection nationale ?
Bien sûr ! En tant que footballeur ivoirien j’ai toujours rêvé de revêtir le beau maillot de l’équipe nationale. C’est vrai que ce n’est pas facile à cause des nombreux talents mais la chance se présente à moi maintenant et je compte tout mettre en œuvre pour la saisir.
Peux-tu raconter comment tu as accueilli ta convocation ?
J’avais été déjà préparé à cela par mon manager. Je me rappelle encore qu’en début de saison, il m’a dit : « Wilfried, tu vas jouer la qualification pour la Ligue des champions de l’UEFA et même si ton club est éliminé tu joueras des matches dans le cadre de la C2. Bref, tu auras une dizaine de matchs pour prouver ta valeur et prétendre au maillot de l’équipe nationale ». Alors je me suis mis au travail et même lorsque récemment il m’a annoncé que j’ai été appelé chez les Eléphants, ça m’a fait l’effet d’une bombe. Mais passé le temps de la joie, j’ai conscience que le plus dur commence pour moi. Car je dois convaincre d’abord le sélectionneur et mes partenaires, ensuite les supporters des Eléphants.
Alors tu débarques à Nairobi et tu rejoins l’équipe à l’heure du petit déjeuner, au moment même où le sélectionneur tient un langage de vérité aux joueurs en insistant sur son attachement à la discipline de groupe et à la culture de la gagne. Pour un baptême de feu, c’était plutôt martial non ?
Rires. C’est vrai que je découvrais le groupe et que l’instant n’était pas à la plaisanterie mais ça m’a laissé plutôt une bonne impression. Le coach Zahoui a été franc et direct et il a tenu à montrer qu’il ne transigeait pas avec certaines valeurs. Telles que la discipline, le travail, l’esprit d’équipe et la culture de la gagne. Et en tant que jeune footballeur, c’est tout bénef pour moi. En ce qui me concerne, l’équipe nationale de Côte d’Ivoire m’a laissé une bonne impression ces dernières années parce que je pense qu’elle est composée de joueurs talentueux qui mouillent le maillot pour le pays.
Pour ta première sélection, tu dois encore attendre. Si tu n’es pas aligné contre le Burundi le 9 octobre 2010, vivrais-tu cela comme une déception ?
Non, pas du tout. Le plus dur, c’est d’être appelé en sélection. Mais pour gagner sa place, il faut travailler et surtout être capable de donner satisfaction au coach quand celui-ci tend la perche. J’estime que je suis là pour apporter ma contribution à l’équipe et si le sélectionneur juge utile de me faire jouer, je ferai en sorte de mériter sa confiance en lui donnant raison sur le terrain.
Alors pronostiques-tu une victoire face au Burundi ?
Ce n’est pas un match gagné d’avance. C’est même un match piège. Parce que le Burundi qui est considéré par les observateurs comme un « petit pays » de football joue à 200% quand il est opposé à la Côte d’Ivoire qui est un gros calibre au plan africain. Mais nous pouvons gagner et nous devons gagner.
Qu’est-ce qu’il faut aux Eléphants pour gagner ?
Ben, il faut marquer des buts. Il faut marquer plus e buts que l’adversaire.
Source fif-ci.com

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