La sélection nigériane a enlevé samedi dernier, la première édition du tournoi CEDEAO d’haltérophilie. Les athlètes handisports du Nigeria ont dominé leurs homologues du Mali, de la Guinée et du pays hôte, la Côte d’Ivoire.
Nigeria, Côte d’ivoire, Mali et Guinée. Voici le classement final général de la compétition sous régionale d’haltérophilie qui s’est disputée samedi au forum de l’Université de Cocody. Tant chez les dames que chez les hommes, le Nigeria a plané sur la compétition.
Le déplacement en grand nombre des athlètes nigérians n’a pas été vain. Ils  représentaient la plus forte délégation. Et ils ont été les plus forts. Dans la catégorie des 100 kg hommes, il n’y a pas eu match comme on le dit communément. Les nigérians se sont affrontés entre eux, en finale. Obioma Gekwé a soulevé une charge de 240 kg. Il a été suivi de son compatriote Salomon Amarakwo qui est resté à 225 kg.
Les ivoiriens ont quant à eux dominé la catégorie des - 67,5 kg où le champion, Blaise Koko a développé, couché, 162 kg. Devant Adou Hervé (110 kg) et Dablé Salyou (105 kg). Dans la catégorie des -60 kg, c’est le malien Diallo Bakary qui a été le plus fort. Il a levé la barre à 130 kg.
Chez les dames, les nigérianes n’ont pas eu véritablement d’adversaires en face. Dans la catégorie des -67 kg, Nneji Victoria n’a pas eu de peine à soulever une charge de 135 kg. Même échos dans la tranche des -48 kg où a régné, sans partage, Lucy Ejiké qui a soulevé une charge de 135 kg également. Soit plus de deux fois la charge de l’ivoirienne Mariam Coulibaly (60 kg). La puissance des nigériane a encore fait la différence dans la catégorie des - 82,5 kg largement dominée par Anozié Grâce, qui a mis la barre à 165 kg.
Au delà des résultats sportifs, largement à l’avantage des Nigérians, la fraternité sous régionale a été célébrée dans une grande ferveur. Surtout pendant le défilé des délégations et athlètes participants et la prestation de l’artiste Amérikin. Un moment de forte émotion partagée par le nombreux public qui a rempli le forum de l'Université.
Le tout, soutenu par une organisation réussie de la Fédération Ivoirienne des Sports Paralympiques (FISP), avec à sa tête, le président serge Pacôme Trazié, dont le comité a bénéficié du soutien de la première dame de Côte d’Ivoire et du Ministre du sport Dagobert Banzio.
Alexis KOUAHIO