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Etats Généraux 2008 du sport - Propos- Koré Moïse (Pdt FIBB) : "Je suis inquiet"

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Etats Généraux 2008 du sport - Propos- Koré Moïse (Pdt FIBB) : "Je suis inquiet"

21 July 2008 0
"Je suis inquiet"

Considéré comme l’un des présidents de fédérations hostile à la tutelle, Koré Moïse, président de la FIBB, est présent à Bassam pour les travaux des Etats Généraux 2008 du sport ivoirien. Mais avant même les discussions le patron du basket ivoirien est déjà inquiet sur l'aboutissement pratique des travaux.
M. Koré Moïse, vous appeliez de tous vos vœux ces travaux pour poser certains problèmes, aujourd'hui c'est un début de satisfaction pour vous...
Moi je n'ai pas été appelé à ces travaux. J'ai juste été appelé à une partie de ce qui va être discuté ici à savoir une loi organique sur le sport qui détermine les compétitions et leur bonne pratique, qui détermine également leur financement  et la pérennisation des activités sportives et des hommes qui les animent. Il y a une loi qui est proposée et il y a en elle beaucoup de points qui seront discutés et qui je pense sont discutables. Au fur et à mesure que les travaux avanceront on verra bien l'évolution des discussions. Il est vrai qu'il y a certains comme celui de la réorganisation de l'OISSU qui est un gros chantier dans la mesure où nous tous qui avons pratiqué le sport sommes issus des compétitions scolaires et universitaires. Aujourd'hui la Côte d'Ivoire est en crise mais il faut trouver des solutions et des moyens pour le remettre sur les rails. Il y a plusieurs problèmes qui seront touchés du doigt mais nous n'en sommes pas les initiateurs, c'est le ministère. Ils ont entendu nos cris de cœur souvent dans nos interventions et il les a pris en compte.
Plusieurs Etats Généraux ont été déjà organisés sans suite. Pensez-vous que l'engouement autour de celui-ci augure des lendemains meilleurs pour le sport ivoirien ?
Entre les résolutions qui vont être prises et leur mise en pratique il y a un fossé. Et je suis inquiet vu le climat général qui règne sur notre pays les priorités vont vite se dégager. L'économie nationale est en difficulté, on parle de réduire le train de vie de l'Etat, les coupes qui vont être faites vont affecter également le sport. Alors autant on est d'accord pour la discussion, autant on se demande ce qui va en sortir et quand est ce que ça va être appliqué.
Quelles sont les propositions ou idées que le président de la Fédération Ivoirienne de Basket-ball (FIBB) compte apporter à ces travaux qui dureront trois jours?
Je pense d'abord que le financement du sport doit être défini part la loi. La deuxième chose c'est qu'il faut qu'on responsabilise les fédérations. Nous sommes les mieux placés pour définir toutes les politiques de développement de notre sport car nous savons de quoi il retourne et où on va. L'Etat peut nous contrôler. Partout où il y a des régies l'on met des contrôleurs budgétaires. Mais nous savons quelles sont les échéances qui sont les meilleures pour nous, nous savons quels sont les objectifs que nous nous sommes fixés. Et c'est en fonction de ceci que nous orientons les moyens. Mais si l'on veut toujours passer par des intermédiaires rien ne pourra bouger. Il y a le problème des infrastructures.Nous voulons toujours réaliser des infrastructures ultra-coûteuses. Aujourd'hui avec 300 ou au maximum 400 millions, on peut construire des salles partout à Abidjan et en Côte d'Ivoire pour permettre à toutes les disciplines sportives d'évoluer en toute saison et en toute sérénité. On cherche à faire des stades de 3 à 4 milliards, ce n’est pas utile. Nous allons faire des propositions mais encore une fois ce n'est pas nous qui prenons les décisions.
Propos recueillis par Patrick GUITEY à Bassam
 

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