<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />Comme toute l’Afrique liguée derrière le Ghana, Milovan Rajevac croit en l’exploit pour les Black Stars qui prennent rendez-vous avec l’histoire en quart de finale de la coupe du monde 2010 face à l’Uruguay. La pression qui entoure cette rencontre pourrait être le cirage qui fera briller les étoiles d’Accra.
 
Pas de peur ni de crainte à se faire. De toutes façons, le Ghana, malgré qu’il joue sur ses terres africaines, n’est pas favoris face au double vainqueur (1930, 1950) de la coupe du monde. «Mes joueurs sont prêts à faire face à la pression», a déclaré Milovan Rajevac. Même si la motivation est grande, il faudra éviter pour le Ghana de verser dans un trop grand optimiste face à une sélection uruguayenne plutôt dangereuse vu son potentiel offensif et sa discipline défensive.  «Nous devons respecter l'Uruguay. Le fait que nous ayons quatre équipes d'Amérique du Sud sur les huit qualifiés pour le mondial démontre la qualité du football produit de ce côté de la planète. L'Uruguay a un grand cœur, ils ont de grandes stars comme Luis Suarez et Diego Forlan. Ce sera un match très difficile car les enjeux sont élevés pour les deux équipes», a fait savoir le sélectionneur serbe.
 
Face à la qualité des Uruguayens, Rajevac ne permettra pourtant pas à son groupe privé de son capitaine John Mensah et d’André Ayew pour ce match de jouer contre nature.  «L'Uruguay a été très impressionnant. Mais nous n’allons pas changer notre de manière de jouer qui fait notre succès jusqu'à présent. Nous n'allons pas modifier notre style en essayant d'utiliser quelques faiblesses de notre adversaire», a-t-il prévenu. Quoi qu’il en soit, les Blacks Stars devront se montrer dignes de la confiance placée en eux par tout un continent qui espère voire pour la première fois l’un de ses représentants accéder en demi-finale de la coupe du monde. Et comme un pronostic de clairvoyant, Milovan Rajevac a déclaré que vendredi serait «un grand jour pour le Ghana, un grand jour pour l’Afrique».
 
 
Par Patrick GUITEY