<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />La Côte d’Ivoire y a cru jusqu’au bout de l’opposition avec la Corée du Nord. Yaya Touré à la 14e et N’Dri Koffi Romaric à la 20e et Salomon Kalou à la 82e ont fait couler le navire de la Chollima déjà en peine. Mais le 3-0 est bien insuffisant pour se hisser en huitième.
 
Malgré le miracle qu’ils devaient accomplir en inscrivant au moins 9 buts, les Eléphants ne sont pas apparus en condamnés à Nelspruit. Au contraire c’est en conquérants qu’ils ont fait face aux Coréens qui n’avaient rien à perdre. Le premier frisson après des occasions manquées vient de Yaya Touré. Passeur face au Brésil, le Barcelonais trompe le portier nord-coréen face à un stade en délire. Romaric, en renard de surface, l’imite de la tête à la 20e après un tir de Drogba dégagé par Ri Myong. La pause est pleine d’espoir pour les Ivoiriens qui se souvenaient que le Portugal n’avait inscrit qu’un but à la mi-temps.
 
Le  retour des vestiaires n’accouchera que d’un seul but de Salomon Kalou. Entré à la place de Gervinho lors d’un double remplacement qui voyait l’entrée d’Aruna également, Kalunho tant décrié fera taire ses détracteurs à la 82e avec un but qu’il célèbre avec son copain Gervinho. Ça aurait pu être le cas d’Aruna, mais son but à la 85e n’est pas validé par M. Alberto Undiano. Le score malgré l’entrée de Doumbia Seydou pour ses premiers pas en coupe du monde ne changera pas.
 
Rien ne serait arrivé
 
Et rien n’aurait changé même si les Eléphants avaient inscris les 9 buts que requérait leur compromettante situation. Car à Durban, le Portugal a su obtenir le point d’un nul blanc (0-0) face au Brésil qui l’assurait de suivre les Auriverde en huitième quelque soit la métamorphose des Eléphants au Mbombela Stadium de Nelspruit. Mais les hommes de Sven Gorän Eriksson ont réussi à garder la tête haute pour l’honneur de la Côte d’Ivoire, malgré des regrets, encore des regrets.
 
Par Patrick GUITEY
Envoyé spécial à Nelspruit