L’on se demande pourtant ce que l’on attend de cette discipline dont la saison fut blanche. En ce qui concerne Simon Guillou, le head-coach de la sélection féminine, «les filles iront avant tout pour jouer» donc pour retrouver du rythme avant de se rendre au Mali pour l’Afrobasket féminin. Car après ce long moment d’inactivité, «il y a tout à faire», indique Guillou. Maputo sera une répétition  avant la grande messe de Bamako 2011. Une répétition qui pourrait se faire sans Kouyaté Mariama. La capitaine des Eléphantes qui revient d’une opération des ligaments croisés du genou droit «est sérieusement handicapée». Elle ne participe donc pas aux entraînements de la sélection nationale qui ont débuté depuis trois semaines au Parc des Sports de Treichville. Sa sœur cadette et meilleure athlète ivoirienne, Kouyaté Kani, est également absente pour des impératifs scolaires. <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

 
Trois nouvelles chez les filles
 
Pour palier à ces probables défections, Simon Guillou a apporté dans ses valises trois professionnelles. Il s’agit d’Armandine Demel  qui évoluait à Roquebrune-Cap-Martin et des sœurs Méité. Awa (Palaiseau, National 2) et Massarani (Istres, National 1).  Elles devraient apporter «un basket plus rigoureux, a indiqué Simon Guillou. Elles sont habituées au basket européens et donc à ses exigences. Elles vont apporter une autre expertise. C’est de la complémentarité qu’elles apporteront au-delà de la concurrence».
 
Par Patrick GUITEY