Le mondial en Côte d’Ivoire concerne également le basket masculin. Qualifié pour Turquie 2010, les Eléphants entendent créer la surprise en passant le premier tour. Un rêve hors de portée que Randoald Dessarzin appelle à caresser.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Logés dans le groupe C du mondial 2010 avec la Turquie, la Grèce, la Chine, Porto Rico, et la Russie, les Eléphants auront du mal à s’acquitter du loyer. Randoald Dessarzin ne s’en cache pas. «Le groupe de la Côte d’Ivoire est sans aucun doute le plus difficile intrinsèquement», a reconnu le coach de la sélection nationale de Côte d’Ivoire.
 
Pour gêner les grosses pointures dans le groupe d’Ankara, «il faudra y aller avec la même philosophie que lors de la CAN 2009, bien se préparer, prendre les matchs les uns après les autres, estimer que ce sont des matchs comme les, autres même si ils paraissent déséquilibrés sur le papier face à des adversaires de classe mondiale», a indiqué le technicien suisse.
 
L’objectif de passer le premier tour reste tout de même un idéal pour la Côte d’Ivoire qui en sera à sa troisième participation. Randoald affirme pourtant qu’il faut «rêver. Sur le terrain,  c’est 5 hommes et pas des extraterrestres. Il faudra jouer son basket et prendre du plaisir pour ne rien regretter», a-t-il conclu.
 
Par Patrick GUITEY