Tout simplement parce que la Côte d’Ivoire est passée par là. Un moral de fer, après un passage à vide du premier quart, c’est un groupe équipe qui défendra sur toutes les parcelles du terrain. L’entraineur Lezkano le reconnaitra. «Mon équipe a gagné ce match sur le plan mental, physique et tactique». En effet, toute l’équipe n’a rien lâché, une défense homme à homme tout terrain avec une acuité mise sur Mouhamad Faye, Maleye Ndoye et Papa Diasse, les trois piliers sénégalais. Sans compter avec la réussite insolente de Mamady Diané, Erick Craven, Edy Guy et même Hervé Lamizana dans des moments décisifs. Eric Tapé, Mohamed Koné nous l’avoueront, «pour la Côte d’Ivoire, nous ne lâcherons rien ; et la crise que le pays a connu est une motivation supplémentaire pour montrer que nous sommes soudés».
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La Tunisie comme prochaine cible
 
« Oui la finale est notre objectif. Mais il faut se concentrer sur chaque match», dixit Natxo Lezkano, le jeune coach de 38 ans recruté tout droit de Faymasa Palencia d’Espagne, club de deuxième division, qui a vraiment de la baraka. Un coach qui a vite oublié les embarras de préparation. En saurait-il être autrement avec son groupe de «guerriers». Des Eléphants aux défenses aiguisées qui donneront tout face à l’équipe la plus collective du tournoi : la Tunisie.
 
Une équipe tunisienne dont 90% des joueurs évoluent au pays avec le même staff technique depuis plus de 3 ans. Des Aigles de Carthage qui savent alterner le technique au jeu explosif. Toutefois, ils risquent d’oublier leur basket aux vestiaires, si les Ivoiriens reproduisent le même jeu face aux Lions de la Teranga. Ce qui est dans leurs cordes, car très motivés pour soulever le trophée continental. Mais pour le moment il faut passer le cap tunisien.
 
Par Sautiguy Pegnouwara
Envoyé spécial à Madagascar