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Albert Amichia : « Je ressens aussi une pression »

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Albert Amichia : « Je ressens aussi une pression »

14 July 2017 0

A une semaine du lancement des 8ès Jeux de la Francophonie, François Albert Amichia a fait le tour des différentes sélections ivoiriennes engagées. Des difficultés mais de la détermination, c’est la réalité qu’a tâté le premier responsable de la tutelle du sport ivoirien.

M. Amichia, que retenez-vous de ces deux jours de tournée dans les camps de préparation des sélections ?

La visite que nous avons effectuée sur les sites d’entraînements des disciplines sportives qui ont été retenues dans le cadre des 8ès Jeux de la Francophonie répond à un besoin. Celui de savoir le niveau de nos athlètes avant l’ouverture des jeux. Il était bon de féliciter les responsables des fédérations qui ont engagé leur équipe dans les différentes compétitions, qui ont concocté des programmes d’entraînements et de perfectionnements. Et aussi remercier nos athlètes qui ont accepté de venir défendre le drapeau national dans des conditions qui n’ont pas toujours été idéales. Nos équipes ont dû s’entraîner sur des terrains de fortune et malgré tout cela on les sent déterminées, en forme. Quand on organise des jeux, on attend des résultats et des résultats positifs. C’est ce message que nous avons voulu les traduire, en leur disant que le peuple ivoirien attend beaucoup de leur prestation.

Pensez vous que les athlètes sont prêts ?

Je dois dire que nous avons parcouru le judo, le tennis de table, le basket, les sports paralympiques, la lutte, l’athlétisme et maintenant le cyclisme. Vous avez pu constater avec moi que nos athlètes sont déterminés et ils semblent concentrés. Il faudrait que cette concentration soit jusqu’à la dernière minute. Ce que nous leur demandons c’est de ne pas se laisser inhiber par l’enjeu. Ce sont des jeux. Nous pensons que ça devrait bien se passer.

Vous avez parlé d’efforts, de détermination et de sacrifice, est ce que le Gouvernement à faire sa part de sacrifice pour les primes des athlètes ?

Au niveau de la préparation tout a été réglé. Disons que le problème qui avait été soulevé par les basketteuses était un problème ancien qui n’avait pas trouvé solution en son temps. Nous leur avons dit que de toute façon, une solution sera trouvée à leur problème. Mais ce que je voudrais rappeler, c’est que nous sommes partis aux Jeux Olympiques 2016 avec la même somme qui a été dégagée pour la préparation des Jeux de la Francophonie. Au retour, ceux qui ont gagné les médailles sont des hommes heureux. C’est ça le fruit du travail. Quand vous remportez quelque chose la nation sait vous être reconnaissante. C’est ce message que j’ai voulu leur partager. Il faut souffrir d’abord et une fois qu’on a souffert et qu’on a donné la joie aux responsables d’une nation,  elle sait être reconnaissante.

Avez-vous un nombre de médaille en tête que les athlètes doivent rapporter ?

Je prends tout. Maintenant ce que Dieu et la compétence de nos athlètes nous permettra d’avoir, on le prendra.

Ressentez vous de la pression vis à vis de vos collègues du Gouvernement quant au défi sportif ?

Bien sûr. Vous savez à chaque fois qu’il y’a une compétition importante, les lendemains au niveau du conseil, je suis interpellé. Et cette fois ci, je veux avoir la tête haute. Je me rappelle que lorsque suis revenu du match de Rotterdam où nous avons pris 5-0 et après la défaite contre la Guinée, je n’avais pas fier allure, et j’espère qu’après les Jeux de la Francophonie nos joueurs sauront nous donner satisfaction parce que c’est un engagement non seulement pour le ministère des sports mais pour toute la nation ivoirienne.

Kani Kouyaté fut le porte-drapeau de la Côte d’Ivoire en 2013, qui sera l’athlète qui va porter le drapeau de la Côte d’Ivoire lors de ces jeux à Abidjan ?

Vous le saurez le jour de la cérémonie d’ouverture des jeux.

 

Propos recueillis par Patrick GUITEY

 

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