Alignée sur le 100m féminin des Championnats du Monde à Londres, Murielle Ahouré a manqué d’un cheveu le podium. La sprinteuse ivoirienne qui espérait mieux pour son pays a passé un message émouvant sur sa page officielle.

« J'ai le cœur lourd et peiné mais par amour pour mon Pays et pour tous ceux qui me soutiennent depuis le début de cette aventure. Il me fallait surmonter des obstacles et non des moindres pour être là où je suis ». Deux phrases qui introduisent l’’état d’esprit de la sprinteuse ivoirienne peinée de n’avoir pas pu offrir le meilleur à son pays.

Cette autre contreperformance, elle l’explique par une année particulièrement  éprouvante dont le summum fut la disparition de son père-adoptif. Epreuve qu’elle n’a jamais pu réellement surmonter. « Cette année terrible avec le décès de mon Père qui continue de me déchirer et que je n'arrive toujours pas à faire mon deuil est une année noire. Puisse Dieu lui accorder le repos éternel et à veiller sur nous de là où il est », a-t-elle reconnu.

Au moment de faire ses adieux à cette saison à oublier, à plusieurs points, Ahouré n’a pas manqué de remercier tout son staff dont « l’extraordinaire Coach Allan Powell et à Camelita Jeter pour leur assistance et leurs conseils durant ces championnats ».

A la chute de son intervention, Murielle Ahouré a tenu à féliciter Marie Josée Ta Lou, médaillée d’argent à Londres du 100m « Félicitations et un GRAND bravo aussi à toi MaJo pour cette brillante course! ». Une preuve de solidarité et un soutien qui devraient porter encore une fois sa concurrente de compatriote vers le podium du 200m féminin. Quant à Murielle, sa saison s’arrête là.

Patrick GUITEY