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Jeannot Kouadio (Pdt FIA) : « la relève est là »

Athlétisme

Jeannot Kouadio (Pdt FIA) : « la relève est là »

1 September 2021 0

Présent au séminaire de renforcement de capacité des entraineurs et Directeurs techniques nationaux initié par la CONFEJES, Jeannot Kouadio Kouamé s'est confié à la presse au soir de cette grosse rencontre. Il en a profité pour partager ses espoirs sur les nouveaux fleurons de l'athlétisme ivoirien. Il n'a pas manqué de saluer ce séminaire qui fera éclore de futurs grands champions tout en faisant quelques condoléances à l'Etat de Côte d'Ivoire.

Pourquoi avoir initié ce séminaire ?

Il y a toujours un besoin de formation dans toutes discipline à savoir la formation qualifiante ou le suivi des entraîneurs ce ceux-là les plus importants. Donc à n'importe quel moment nous pouvons initier ou demander une formation pour pouvoir permettre à nos entraîneurs d'être au contact des nouvelles technologies, techniques et d'entraînement.

Comment avez-vous trouvé les participants durant les cinq jours de formations ?

Effectivement, j'ai assisté de bout en bout du début jusqu'à la fin. C'est un séminaire qui cadre avec nos objectifs parce que si nous voulons travailler à la base, nous sommes obligés de travailler avec les enfants. Si vous l'avez constaté, cela fait pratiquement quatre ans que nous faisons des activités en faveur des enfants de 11 à 15 ans et nous avons un meeting pour les jeux. Et cette année, nous avons mis des pôles d'entraînements dans différentes régions qui fonctionnent et c'est à l'issue de cela nous avons fait le meeting. Donc c'est un autre moyen de donner de rudiments supplémentaires à nos encadrants qui sont dans les pôles afin qu'ils puissent détecter d'autres talents, les insérer de sorte que nous puissions avoir des athlètes de très haut niveau dans un processus à long terme.

Vu le besoin et la motivation des participants, vous donnez rendez-vous quand pour un autre séminaire ?

Bon, nous avons déjà des formations. Il y'a le Directeur Technique qui a déjà élaboré un chronogramme de l'année en cours. Même les journalistes y sont programmés pour une formation qui se tiendra au mois de novembre ou décembre. Vous aurez le programme incessamment. Donc en fonction du programme que le DT a pu faire, il aura d'autres formations qui suivront, des modules de telle sorte que nous ayons des athlètes de qualité.

Une chose est de former mais quels résultats vous visez ?

Tout d'abord, c'est par la compétition que nous arriverons à juger la qualité du travail qui se fait sur le terrain. Nous avons un meeting qui concerne toutes les catégories et chaque année il se tiendra. Il y'a deux pépites qui ont été déniché au saut en longueur durant le meeting. Les filles âgées de 13 ans ont fait 4m52. Elles ont intégré les pôles d'entraînements. Pourtant vous savez qu'au niveau national, les séniors sautent les 3m50. Il y'a un travail qui est fait mais c'est un processus à long terme. Ce sont des choses rares mais nous qui sommes techniciens avons déjà le tableau et nous savons ce qui arrive.

Qu'en est-il de l'après Ta Lou concernant la relève ? y'a-t-il des jeunes capables de relever le défi ?

Je vous rassure, la relève est là. La relève ce n'est pas une page qu'on tourne. Alors vous ne savez pas, il y'a un garçon qui court en 10"09 et si cette année il était avec Arthur Cissé, il allait le battre parce que la performance de Arthur était de 10"11 et lui il a couru en 10"09. Il fallait 10"05 pour prendre part aux JO mais n'a pas pu le réaliser. Nous avons encore deux filles qui courent en 11"41 à savoir Jessica Gbahi qui se trouve au Etats-Unis et Koné qui se trouvent en France, en décembre elles seront là. Si Ahouré ou Ta Lou n'est pas là aujourd'hui, nous avons déjà deux filles qui sont présentes et prêtes. Ziket a fait 11"41 aux 100m plat et ce n'est pas rien. Tout dernièrement, il y'a un groupe des garçons qui est allé compétir au Nigéria. Vous avez au plan national Diomandé Ibrahim qui fait 10"02, il était au Nigéria aussi. Némi a fait 10"49 et nous n'avons pas eu assez d'opportunité de compétition. Donc il y'a un groupe qui est là et il faut les regrouper et leur fixer des objectifs. Vous verrez, vous n'allez pas sentir trop l'écart entre les Ta Lou et les autres.

Quel plan d'action avez-vous mis en place pour les JO qui sont dans 3 ans ?

D'abord les JO ne se préparent pas en 4 ans car si c'est maintenant que nous voulons préparer les JO, c'est que nous sommes en retard. Et donc, nous avons commencé c'est pourquoi si vous avez remarqué depuis nous multiplions les activités et nous ne le lésinons pas sur les moyens quand il faut s'occuper d'un athlète. En exemple Attoungbré Lebon qui est à Lomé et qui est à 7cm du record sénior pourtant il est en U20. Il a eu seulement que deux compétitions cette année, c'est très négligeable et il a fait 15m71 et il est à 7cm de battre le record sénior de Côte d'Ivoire qui date de quarante ans. Et ce dernier, par exemple c'est un potentiel athlète pour Paris 2024 et ça fait un peu longtemps que nous suivons cet enfant. Donc voilà ceux qui sont dans l'antichambre qui travaillent. Donc, le plus important c'est en créer les conditions favorables pour ses personnes. D'ailleurs, il y a Jessica qui a un souci de documents administratifs même Koné aussi à un problème qui a été réglé. Ce qui fait qu'au mois de décembre, elles seront à Abidjan pour finaliser les documents afin qu'elles soient à l'aise parce que quand vous êtes bloqués par les documents administratifs, c'est difficile de performer parce que vous ne savez ce qui va vous arriver. Donc nous avons déjà l'œil sur Paris 2024. Je vous assure qu'à Paris nous serons présents sur le 4x100 dames mais pas avec certitudes pour les hommes mais ils essaieront d'y parvenir.

Qu'est-ce que vous attendez de l'Etat dans la préparation de ces grands évènements comme les JO ?

À l'Etat, la seule chose que je demande, c'est qu'il nous permettre de prester dans de bonnes conditions dans les stades qu'ils sont en train de construire ici. Vous voyez nos athlètes qui sont allés aux JO, ils sont obligés de quémander des meetings afin de maintenir le cap avant d'aller aux JO. Or nous ici, pouvons organiser une compétition de haut niveau puisque nous avons le stade d'Ebimpé. Si on nous autorise à y prester, cela offrira une opportunité de compétition à nos athlètes. Nous devrons nous qualifier avec les dames cette année mais ce ne fut pas le cas. Je vous assure qu'avec Ziket, Jessica, Ta Lou et Ahouré, si nous compétissions au relais 4x100, nous aurions eu une médaille. Mais le championnat d'Afrique annulé, nos dames n'ont pas pu se retrouver pour se qualifier. Pourtant nous ici pouvions prendre la responsabilité d'organiser un meeting qui allait être validé et nos athlètes se seraient qualifiés. Malheureusement nous n'avons pu avoir accès aux infrastructures qui nous permettent de prester. C'est ma doléance à l'Etat.

Propos recueillis par Chamade YAH

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