Ce troisième titre ne confirme-t-il pas la suprématie du CSA sur le basket féminin ?
Je crois que oui. En tant que champion en titre, il fallait être capable de conserver ce titre. Certes ça n’a pas été facile, car notre équipe était diminuée par des blessures. Fort heureusement les filles ont su se surpasser pour remporter ce titre.
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Mais comment est-il parvenu à trouver toutes ces ressources pour relever ce défi avec toutes ces défections ?
C’est l’esprit Waraba qui nous a permis de gagner ce titre. Aussi la cpohésion et la stratégie mise en place par l’encadrement technique ont-elles facilité le boulot. C’est d’ailleurs pour cette raison que je félicite l’encadrement technique pour le travail abattu.
 
Pendant combien de temps allez vous planer sur le basket féminin ivoirien ?
On ne s’inscrit pas dans le temps. Mais je pense que sur les dix années à venir, le CSA sera capable d’être champion ou vice champion. Notre objectif est d’être l’une des meilleures équipes de basket féminin en Afrique. Au niveau masculin le projet est en train de mûrir, on aura des objectifs dans deux ans.
 
Beaucoup de vos filles sont en fin de cycle. Ne pensez vous pas que le CSA sera pourrait être confronté à un problème d’effectif dans l’avenir ?
Nous sommes en train de nous préparer pour inscrire dans la durée les résultats. Autrement dit nous allons mettre les moyens dans la formation afin d’assurer la relève. Nous coopérons avec le meilleur entraîneur d’Afrique, Nelito, qui a été trois fois champion d’Afrique. Nous sommes aussi en relation avec Simon Guillou qui va être le superviseur général de du projet centre de formation. Je vous informe également, nous entretenons des relations avec un pays comme l’Espagne, afin qu’il nous aide. En tout cas nous avons un bon projet, nous sommes sereins pour les dix prochaines années.
 
En termes de bilan sportif, votre équipe vous a-t-elle donné satisfaction, et à quel niveau doit-elle encore progresser ?
Notre problème aujourd’hui est d’insuffler du sang neuf à l’effectif. Pour ne pas briser l’équilibre de l’équipe, nous allons doubler les postes avec la jeune génération qui monte. Toutes les filles de l’équipe sont bonnes. Dans tous les compartiments du jeu, nous avons au moins, une bonne joueuse. Ce n’est certes pas un satisfécit total. Mais, l’encadrement technique va s’atteler pour que tout le monde suive le mouvement.
 
Il n’y aura pas de grands bouleversements au  niveau de l’encadrement technique ?
Joskan Agricola restera à son poste. C’est un entraîneur qui nous a donné satisfaction. Au CSA, nous prenons en compte nos qualités et nous améliorons nos défauts. Nous sommes une belle famille et je ne suis pas sûr qu’un autre entraîneur puisse accepter l’esprit CSA. Il n’y aura aucun changement donc. Joskan ira en formation car il constitue la cheville ouvrière du club.
 
La  domination CSA-ABC n’est –elle pas une conséquence du niveau moins élevé du championnat féminin ?
Le basket féminin a un bon niveau. Seulement, il est dirigé par deux équipes, le CSA et l’ABC. Elles n’ont pas la même philosophie que les autres. L’idéale sera que les autres travaillent pour suivre la voie tracée par l’ABC et le CSA.
Le CSA est une bonne machine sur le plan local mais fébrile a l’international. Comment expliquez-vous cela ?
Je pense que notre équipe est confrontée  à des problèmes sur le plan continental. Et nous sommes en train de travailler pour vaincre ce signe indien qui nous empêche de nous exprimer valablement. Quoi qu’il soit on verra. Mais comme pour le moment nous ne savons pas si nous allons disputer la coupe d’Afrique, nous poursuivons le travail.
Pourquoi vous ne serai pas africain ?
Nous avons trop de passif avec l’Etat de Cote d’ivoire. Et  si ces problèmes ne sont pas réglés, il nous sera difficile d’aller en conquête de l’Afrique.
si d’aventure  le problème est réglé. Quel CSA en coupe d’Afrique l’année prochaine ?
Nous savons bien ce qui n’a pas marché les années passées. On va cerner tous ces problèmes et repartir a la conquête de l’Afrique avec beaucoup d’ambition. L’objectif, pour nous est d’être champion d’Afrique dans les 5 ans à venir. 
Vous paraissez seul à supporter le CSA, d’où tirez vous vos moyens pour financer une équipes comme le CSA ?
Je ne suis pas seul à supporter les dépenses du club. Je bosse avec un groupe. nous avons mis en place une politique sociale. C’est la prise en charge scolaire, la formation continue pour inséré les filles dans la vie. Comme nous avons des moyens limités nous avons toujours été francs avec athlètes. Je pense qu’il ya beaucoup plus de stratégie que de moyens.
A combien peut-on estimer le budget annuel du CSA ?
Je ne vous parlerai pas de moyens financier. Notre vision pour le club est plus sociale c’est pourquoi j’ai parlé de scolarité et de formation pour les filles.
Qu’est ce que le CSA a gagné pendant ces deux années de domination du basket féminin ivoirien ?
Le club a gagné en notoriété. Et ça c’est important. Ces  titres nous ont apporté de la joie et nous permettent d’envisager un futur radieux pour le club.
Quel CSA pour la saison prochaine ?
Un CSA plus beau et plus attrayant. Mais nous allons surtout travaillé pour soigner l’image du club. On verra un CSA avec un jeu plus fluide pour faire plaisir à  ses supporters. En clair, un CSA qui compte garder son trophée quelle que soit l’équipe qu’il mettra  en place l’année prochaine.